Le Hamas arrête les collaborateurs avec l'Etat sioniste Le mouvement palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, a affirmé hier avoir arrêté plusieurs personnes collaborant avec Israël, prévenant qu'il allait poursuivre tout «traître» travaillant pour l'Etat hébreu. «Ces derniers jours, les forces de sécurité intérieure ont découvert plusieurs collaborateurs de l'occupant sioniste qui travaillaient à déstabiliser la sécurité à Ghaza», dit un communiqué du ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas, sur son site Internet. Le texte ne précise pas le nombre de personnes interpellées ni leurs actes présumés. Le ministère du Hamas prévient qu'il suit attentivement «les mouvements suspects» et qu'«aucun traître qui travaille avec l'occupant sioniste n'échappera aux poursuites judiciaires légales». Le Hamas a procédé à des arrestations sporadiques et des poursuites contre des agents collaborant avec Israël. Le 30 mars, un Palestinien reconnu coupable de collaboration avec Israël a été condamné à mort et un autre à quinze ans de travaux forcés, dans la bande de Ghaza, par un tribunal militaire. Les autorités relevant du Hamas avaient exécuté en avril 2010 deux Palestiniens pour collaboration avec Israël, pour la première fois depuis la prise de pouvoir du mouvement islamiste à Ghaza en juin 2007. Selon la loi palestinienne, les collaborateurs, les meurtriers et les trafiquants de drogue sont passibles de la peine de mort. Le Pérou choisit son président, l'ex-militaire de gauche Humala favori Les Péruviens ont commencé à voter hier au premier tour de l'élection présidentielle avec un clair favori, le candidat de gauche et ancien militaire Ollanta Humala, tandis que l'incertitude restait totale quant à son futur rival du second tour en juin. Un peu moins de 20 millions d'électeurs du pays andin étaient appelés aux urnes jusqu'à 21h00 GMT pour désigner le successeur du président de centre droit Alan Garcia qui ne pouvait pas se représenter pour un deuxième mandat consécutif. Keiko Fujimori, 35 ans, fille de l'ancien président autoritaire aujourd'hui emprisonné, Alberto Fujimori, et héritière de son courant de droite populiste, est au coude-à-coude avec un ex-Premier ministre libéral de 72 ans, Pedro Pablo Kuczynski, selon d'ultimes sondages privés qui circulaient samedi dernier. Alejandro Toledo, l'ancien président centriste de 2001 à 2006, semblait légèrement distancé. Les Péruviens renouvellent également leur parlement uni-caméral qui, comme le précédent, devrait être fragmenté. Des projections à partir de sondages à la sortie des bureaux de vote devraient être disponibles dimanche dès la fin du scrutin. Le lent décompte officiel pourrait ne pas donner une image claire du second tour avant plusieurs jours.