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Aït Menguellet en apothéose à la salle El Mougar
Le chanteur kabyle a animé un concert à guichets fermés
Publié dans La Tribune le 11 - 09 - 2008


Photo : Riad
Par Salah Benreguia
Le chantre de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet, a animé, mardi soir dernier, un concert à la salle El Mougar. Accompagné de son fils, Djaafar, et de son orchestre composé de trois musiciens, celui que le grand écrivain Kateb Yacine a qualifié de plus grand poète actuel, a déclenché une véritable explosion de joie et d'émotion chez le public. Il n'a laissé, durant trois heures, personne indifférent, ni les jeunes ni les familles, ni la gent féminine venue d'ailleurs en force. Après l'apparition sur scène de son orchestre vers 22 heures, l'animatrice a tenté de tempérer les ardeurs pour pouvoir dire quelques mots en guise d'exorde, mais l'assistance ne voulait rien comprendre et refusait de patienter davantage. Elle revendiquait son idole. L'auteur de l'immortel Ammi souhaita la bienvenue à tous, oubliant presque que c'est lui l'invité de toute cette foule. Ainsi, l'homme au verbe incisif et aux textes frappés au coin du bon sens inaugura cette soirée par sa célèbre chanson Athin Ighaben amyethti ou l'égarée, puis Combien de fois j'ai parlé de toi, deux poèmes d'amour écrits depuis plus de 20 ans. L'assistance est transportée à son corps défendant dans un autre monde. Celui des rêves et des souvenirs mêlés… Elle l'a attentivement écouté, énormément apprécié. Il est vrai qu'en écoutant le ciseleur du verbe, on se sent caressé, bercé dans l'univers multicolore de ses chansons d'amour. Il chante la liberté, et crie le désarroi de sa société. La puissance de ses poèmes réside dans la qualité de ses textes, la force du verbe et la justesse du mot qu'il utilise. En effet, les poèmes de Da Lounis deviennent des mains qu'il tend généreusement parfois, pour guérir les maux, adoucir les rudesses, apporter la paix intérieure, et parfois écraser l'arbitraire, tuer l'oubli et ensevelir la mort. 23 h passées, le troubadour de la chanson kabyle qui a bercé la vie de son public venu d'ailleurs nombreux durant quarante ans, récite Da Idir, un extrait de son dernier album Yennad Umghar (le sage a dit), où il a fait remarquer que la sagesse qu'il chante dans ses chansons n'est puisée que chez les petites gens qu'il côtoie. Assendu n waman (Les brasseurs de vent) est beaucoup appréciée par le public. Lounis constate que les brasseurs de vent «viennent, promettent, mais oublient leurs promesses». Le grand poète kabyle a encore une fois su émouvoir par la finesse de son langage le cœur des mélomanes.
C'est aux environs de 1 h du matin que l'artiste a clos le spectacle par Kechini ruh nek adéquimagh (toi tu pars, moi je reste), sous les applaudissements chaleureux de son public. Tout le monde se bouscule alors en direction de la scène pour accéder à la loge afin de prendre des photos souvenirs avec lui ou, à défaut, le saluer. De son passage à El Mougar, notre plus grand poète a, comme à l'accoutumée, laissé des traces. Les bonnes.


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