Les premières assises nationales du commerce se dérouleront à Alger à la fin du mois de juin. Elles seront précédées des assises régionales qui seront organisées le 19 mai à Oran, le 21 mai à Blida et le 23 mai à Batna. C'est ce qu'a indiqué le directeur de la qualité et de la consommation auprès du ministère du Commerce, M. Sami Kolli, aux Journées euro- maghrébines de la communication publicitaire où il a animé une conférence intitulée «Information du consommateur par le biais de l'étiquetage réglementaire». Tout est donc fin prêt pour accueillir ces assises nationales du commerce qui seront consacrées à la régulation de l'activité commerciale, à l'encadrement du commerce extérieur, au contrôle économique, aux ressources humaines et à la communication. Ces mêmes assises permettront en fait de revenir sur la situation du secteur et d'élaborer une feuille de route à même de mieux le réorganiser et mettre ainsi fin à l'anarchie qui caractérise actuellement l'activité commerciale. Il s'agira aussi de débattre du phénomène du marché parallèle qui affecte le secteur et qui n'a cessé de prendre de l'ampleur ces dernières années.Le département ministériel a convié à cette rencontre des groupes privés et publics et d'autres organismes intervenant sur le marché pour apporter leur contribution. L'intérêt de cette rencontre est de mieux cerner le marché et connaître les mécanismes de son fonctionnement, le but étant de mettre face à d'éventuelles autres pénuries et des hausses spectaculaires de produits de large consommation.L'intervenant à cette rencontre a aussi fait part du lancement, avant la fin du mois en cours, du premier numéro du guide du consommateur algérien. Elaboré par le ministère du Commerce, le guide aura pour mission d'éclairer le consommateur sur ses droits pour mieux choisir son produit et ses services. Ce produit est en phase de conception finale.Il faut noter que le ministère du Commerce est en train d'observer le mode de consommation des Algériens et leur comportement d'une région à une autre. Une réflexion est engagée pour voir ce que consomme l'Algérien et quel est le panier de la ménagère en termes de quantités ou autres. Le département de Mustapha Benbada va incessamment lancer des appels d'offres pour des études sur le terrain concernant ce volet. B. A. Les lampes LBC seront-elles remises en question ? Lors du débat sur la communication publicitaire, un intervenant qui travaille comme cadre commercial a attiré l'attention du représentant du ministère du Commerce sur les dernières informations qui font que les lampes à basse consommation d'énergie (LBC) contiennent de l'azote nocif pour la santé.Un autre intervenant a expliqué également que la couleur de ces ampoules est jaunâtre et non pas blanche, comme cela a été vanté. De plus, a-t-il soutenu, une campagne publicitaire été menée pour promouvoir l'utilisation de ces ampoules mais personne n'a pensé communiquer sur leur récolte une fois inutilisables, surtout qu'elles contiennent du mercure.Le directeur de la qualité et de la consommation auprès du ministère du Commerce, M. Sami Kolli, a immédiatement pris acte et déclaré qu'il saisira dès cette semaine son homologue de l'APRUE (Agence pour la rationalisation de l'utilisation de l'énergie), précisant que cette dernière fait seulement leur promotion. «Nous allons essayer de voir plus clair sur cette question et de comprendre s'il s'agit d'une infraction», a-t-il promis. B. A.