Le ministère du Commerce a organisé, hier à Alger, une journée d'étude et d'information portant sur "l'étiquetage des produits". Cette rencontre, qui a regroupé plusieurs ministres et hauts cadres de l'Etat, intervient une année après l'adoption d'une batterie de lois en la matière. Des textes réglementaires qui ont fait l'objet d'une vulgarisation au profit des services du commerce et de la répression des fraudes des régions et des wilayas ainsi que des différents intervenants au niveau des frontières. L'étiquetage est important dans le cadre de l'information aux consommateurs. Une information complète et simple aidera le consommateur à avoir confiance. C'est pourquoi, en plus de l'étiquetage, des données objectives et d'autres informations devraient être fournies par les experts scientifiques et les spécialistes dans la chaîne alimentaire. L'étiquetage devient, extrêmement, important quand s'agit des produits alimentaires. Ceux-ci doivent comporter de multiples informations parmi lesquelles il est parfois difficile de s'y retrouver. Les informations relatives à la valeur énergétique et au contenu en nutriments sont facultatives, mais, deviennent obligatoires si une allégation nutritionnelle figure sur l'étiquetage, la publicité ou la présentation du produit, tel que l'étiquetage nutritionnel qui concerne les informations relatives à la valeur énergétique et aux nutriments suivants : protéines, glucides, lipides, fibres alimentaires, sodium, vitamines et sels minéraux. Toutefois, les producteurs ne sont pas tous soucieux d'informer leurs consommateurs. Certains ne respectent pas l'étiquetage. Le nombre des infractions recensées dans ce sens en est la preuve. Ainsi, le ministère du Commerce a enregistré quelque 1 151 infractions relatives à l'étiquetage des produits alimentaires. Un chiffre avancé par M. Kolli Sami, sous-directeur de la qualité et de la consommation au niveau du département ministériel susmentionné, pour qui les pouvoirs publics ne peuvent être qu'intransigeants devant ceux qui ne respectent pas la réglementation et promet une prise en charge effective de ce problème. En effet, il faut savoir qu'après 15 années d'application du décret sur l'étiquetage, et malgré les deux amendements successifs en 1990 et 1996, les pouvoirs publics ont constaté la nécessité de le réadapter aux exigences du contexte international, notamment les directives européennes, les traités qui fondent l'adhésion à l'OMC et le Codex Alimentarus dernièrement adopté.