De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi C'est une autre date de livraison anticipée qui est émise. La bonne ? Selon toute vraisemblance et à en croire les dernières révélations des responsables du secteur de construction publique de Constantine, c'est à dire la D L E P, la nouvelle aérogare sera livrée en novembre prochain. Le taux d'avancement des travaux à l'intérieur de l'enceinte a atteint les 85% et il ne reste qu'à y parfaire les revêtements, les travaux d'électricité et de la voirie, ainsi que l'aménagement des galeries. S'étalant sur une superficie de 80.000 m2 la nouvelle structure est destinée accueillir prés d'un million de passagers par an. Le wali qui s'est enquis sur les œuvres lundi a exhorté, voire, sommé les six entreprises en charge de ces réalisations de presser la cadence en vue de livrer cette partie au cours du mois de juin. L'aménagement des espaces extérieurs serait achevé d'ici le mois de septembre. Par ailleurs le salon d'honneur amorcé sur le budget de la wilaya en 2006 a fait l'objet de visite par le chef de l'exécutif qui n'a pas manqué d'insister sur l'aspect esthétique .Ainsi un prototype sur le décor intérieur du salon en question a été exposé à l'école régionale des beaux arts, le musée national Cirta et l'artisanat s'adonneront pour refléter via des fresques et les boiseries l'histoire le cité millénaire»Considérée comme le projet le plus long engagé à Constantine vu les retards et les reports de livraison cumulés, depuis le démarrage du chantier en 2003, l'aérogare a vu son enveloppe financière se rallonger pour atteindre les 240 milliards de centimes,alors que le coût initial était fixé à seulement 34 milliards de centimes. Autant de variables retardaient le chantier à commencer par l'éviction… (démission) de la première entreprise désignée. Depuis des surcouts et des réévaluations donnaient du tournis à la tutelle. S'ensuivront des entraves justifiées par des contraintes du marché et par la rareté des entreprises spécialisées, outre les latences mises à l'indexe par l'administration quant aux procédures administratives «ministérielles» relatives à l'attribution du budget. Dés lors le grand retard de réception de l'aérogare ne semble plus être toléré par la tutelle qui pour rappel aura mis l'accent sur la célérité d'exécution des œuvres. Lors de la dernière visite du ministre des transports à Constantine en hiver passé des «cisaillements» en sourdine ont éclaté de part et d'autre : le DLEP et le ministre se sont échangés quelques divergences sur les latences du projet. Tou estimait que l'administration locale baillait aux corneilles quand il s'agissait d'adresser des correspondances alors que les responsables locaux mettaient en exergue les étapes préliminaires jugées lentes quant à l'approbation des rallonges financières requises au projet. Bref désormais les exutoires n'ont plus de place dans cette esquisse choyée de milliards.