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Faire de l'Algérie un pôle régional pour le développement de la biotechnologie Les américains s'intéressent davantage au marché du médicament en Algérie
De par sa position de pays émergent représentant un marché du médicament en forte croissance sur les cinq à dix années à venir, l'Algérie a été choisie par les Etats Unis d'Amérique comme un espace important à explorer pour le développement de la recherche dans le domaine de l'industrie pharmaceutique. Plus précisément, la recherche en biotechnologie. Un premier forum algéro-américain pour l'échange des connaissances et des expériences en la matière a eu lieu le 22 mai dernier et un autre s'est tenu, hier, à l'hôtel Hilton (Alger), en présence d'au moins une douzaine d'opérateurs de renommée internationale. L'Etat algérien accueille favorablement la proposition des USA d'initier davantage les chercheurs et les industriels algériens dans ce domaine et accepte l'idée de devenir un pôle régional. Trois ministres étaient présents à la rencontre d'hier pour témoigner de la volonté de l'Algérie de renforcer la coopération avec les américains dans ce domaine: le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, celui de l'Enseignement et de la Recherche scientifique, Rachid Harraouabia et celui de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmerad.Dans son allocution, à l'ouverture des travaux de cette rencontre, le ministre Ould Abbès, a déclaré qu'il se «réjouit de la tenue de cette rencontre, la première du genre, de par l'importance de la thématique abordée, de la qualité des participants et des opportunités pour le développement d'un partenariat multiforme, durable et mutuellement profitable pour nos deux pays». Le représentant du secteur de la Santé en Algérie a assuré ses interlocuteurs que «concernant la fabrication des médicaments innovants, issus des biotechnologies et le transfert de technologie, les pouvoirs publics accompagneront par les mesures législatives et réglementaires l'investissement dans ce domaine».De son côté, Mohamed Benmerad, a affirmé que «l'industrie du médicament en Algérie est un gisement d'opportunités pour les entreprises étrangères souhaitant investir dans le pays et pour les groupes industriels des USA qui ont des positions de leaders mondiaux».Rachid Harraouabia a rappelé, pour sa part, la réalisation à Constantine d'un centre national de biotechnologie où travaillent ensemble des algériens et des étrangers, principalement des américains. Ceci en plus d'un réseau de laboratoires dans les différentes facultés du pays. Ces laboratoires travaillent sur différents programmes de recherche, de manière coordonnée. Parmi ces programmes, il y a la biotechnologie, a insisté encore le ministre. Selon ce dernier, des chercheurs algériens seront prochainement aux Etats-Unis pour l'acquisition de nouvelles connaissances et s'enquérir davantage des avancées dans le domaine de la biotechnologie. Le ministre Harraoubia rappelle qu'une convention a été signée entre l'Algérie et les états-Unis pour le développement de la recherche scientifique. Cette rencontre et ces échanges avec les industriels et les chercheurs américains entrent dans le cadre de cet espace d'échange et de coopération.Présents à cette rencontre, des membres du conseil de l'ordre des pharmaciens considèrent que «c'est une bonne chose. Ça permettra une meilleure prise en charge de la santé des citoyens». K. M.