Photo : Archives De notre correspondant à Tizi Ouzou Lakhdar Siad La tension est toujours perceptible à Azazga, à 37 kilomètres à l'est de Tizi-Ouzou, deux jours après le meurtre de Bial Mustapha, 41 ans, le pillage et le saccage de maisons par des éléments d'une colonne de l'ANP qui réagissait à un attentat à la bombe. Les commerçants de la ville d'Azazga ont observé, hier, une grève générale d'une demi-journée et beaucoup d'habitants de la région se sont déplacés à Souamaa pour assister à l'enterrement de la victime, père de 4 enfants, en présence des chefs de daïra d'Azazga et de Mekla ainsi que des représentants des services du wali de Tizi Ouzou. Aujourd'hui une autre grève générale, appuyée d'une marche populaire, aura lieu à Azazga pour dénoncer ce meurtre et exiger une «enquête indépendante» sur les circonstances de cet acte et ce, à l'appel de la coordination des comités de village d'Azazga et de la cellule de crise qui suit cette affaire. D'autre part, le ministère de la Défense a rendu public un communiqué où il affirme être «très soucieux de la préservation de la sécurité et la sérénité des citoyens, (et) présente ses vives condoléances à la famille du défunt et affirme qu'il a ordonné l'ouverture d'une enquête sur cet incident». Le commandement de l'ANP ajoute que «toutes les mesures qui s'imposent seront prises pour que la justice puisse prendre son cours».