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Les communes en grève de trois jours à partir du 26 juillet L'Union des fonctionnaires et travailleurs dénonce le retard dans la promulgation de leur nouveau statut
Photo : M. Hacène Par Samir Azzoug L'Union nationale des fonctionnaires et travailleurs du secteur des communes annonce trois jours de grève à partir du 26 juillet. «Nous allons bloquer toutes les communes du territoire national», menace Hallassa Azeddine, le président de l'union qui se targue de l'adhésion de 70% des 500 000 travailleurs des communes. Lors d'une conférence de presse animée hier, au siège du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), auquel l'union est affiliée, Hallassa explique que la décision a été prise après la tenue du conseil national extraordinaire les 6 et 7 de ce mois, par les représentants de 35 wilayas. La réunion de deux jours portait sur le retard enregistré par les pouvoirs publics dans l'application du statut particulier des travailleurs des communes. «On s'est réunis à deux reprises avec le ministère de l'Intérieur pour discuter du statut. Ils nous ont promis que son application entrerait en vigueur dès le 30 juin. Les rappels et indemnités devaient être touchés par les travailleurs dès le mois de juillet en cours. Or, jusqu'à présent, le nouveau statut n'est pas promulgué», s'impatiente le président de l'union. Au-delà de la promulgation du statut et de son effet rétroactif à partir de janvier 2008, l'union demande la révision du taux variable des primes d'indemnités pour un taux unique. «Le nouveau statut accorde 25% pour les catégories 10 et moins, et 40% pour les catégories égales ou supérieurs à la 11. Pour ne pas défavoriser les plus bas salaires, on demande que ce taux soit de 40% pour tous», réclame Hamrani Djilali, secrétaire général chargé de la communication. Pour revenir à la grève, le président de l'union des fonctionnaires et travailleurs du secteur des communes renchérit : «Si aucune réponse positive des autorités n'est parvenue d'ici le 30 de ce mois (juillet 2011), on ira vers une grève ouverte dès la rentrée sociale». «Nous n'avons jamais appelé à la grève. Bien au contraire, on a toujours œuvré pour faire baisser la tension. Et nous activons dans la légalité. Mais là, c'est toute la base (des travailleurs et fonctionnaires des communes) qui souhaite aller vers la grève. Ils ne peuvent plus attendre», conclut le conférencier assurant dès à présent que la mobilisation sera d'une grande envergure.