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Des habitants de Hydra se révoltent et dénoncent la violence policière
Contre la transformation de la cité du Bois des Pins en parking
Publié dans La Tribune le 11 - 07 - 2011

De violents affrontements ont eu lieu, hier, entre les habitants de la cité du Bois des pins à Hydra et les forces de police. Ce lieu si paisible d'habitude s'est transformé l'espace d'une demi-journée en terrain de contestation. Les raisons de ce mécontentement tranchent absolument avec les émeutes enregistrées ces derniers temps dans les différents coins du pays. Il ne s'agit là ni de distribution de logements ni d'huile ou de sucre. Les habitants du Bois des Pins se sont révoltés contre la coupe d'arbres et la destruction d'un parc. «On a toujours respecté cet espace. On souffre de l'exiguïté à l'intérieur de nos appartements, mais jamais l'un de nous n'a osé construire une baraque dans ce parc. Aujourd'hui, ce sont les autorités qui décident de couper des arbres dont certains datent de l'ère coloniale !», s'offusque un quinquagénaire habitant le bâtiment G, l'immeuble mitoyen au parc. D'après les citoyens en colère, le malaise qui se transforme en révolte date de plus d'un mois, lorsque les autorités - dans ce cas la wilaya d'Alger - décide de construire un parking de «14 étages» sur le terrain du parc à moins de 4 mètres de l'immeuble G. «Nous avions alors manifesté notre mécontentement. On est entrés en pourparlers avec le wali délégué et on a vu plusieurs hauts responsables. 4 500 locataires ont signé une pétition pour annuler ce projet et aujourd'hui ils ont coupé les arbres», s'indigne un voisin. Toujours selon les révoltés, dès 7h30 le bruit des scies se fait entendre. Déjà plus d'une vingtaine d'arbres est abattue. Les habitants réagissent pour arrêter l'opération. Mal leur en prit, car la force régalienne réagit au quart de tour. Les portails des cages d'escaliers défoncées, les câbles des compteurs d'électricité cisaillés, l'opération ressemble à un assaut. Rassemblés à l'entrée des cages d'escalier du bâtiment G, les vieux et vieilles, dont les traces de coups et blessures sur les jambes et les visages témoignent de la violence de l'intervention, s'indignent. D'abord contre le projet et plus encore contre la violence de certains policiers. «Ils ont envahi les maisons, nous ont insultés avec des mots qu'on n'ose répéter. Ils ont cassé la horma. On n'est pas des terroristes», crie une vieille femme au visage tuméfié. «Ils m'ont frappé au visage», explique-t-elle. Plusieurs autres exhibent les traces de coups aux jambes et aux bras. «On comprend que les force de l'ordre font le travail pour lequel ils sont appelés. Mais il y a beaucoup d'excès de zèle. De la haine. Des insultes», s'indigne un vieux à la barbe blanche. Des affrontements de la matinée, une vingtaine de blessés et autant d'arrestations sont enregistrés côté habitants. A 11h, les heurts se sont estompés. «Nous avons discuté avec les responsables de la police, ils nous ont promis de libérer les jeunes si on libère les toits des immeubles. On l'a fait. Mais eux n'ont pas tenu leurs engagements. Comment voulez-vous qu'on ait des discussions sérieuses dans ce cas ?», proteste un membre du comité des sages du quartier. S'agissant de la raison de cette révolte, les riverains du parc qu'ils disent «classé donc protégé et les arbres répertoriés par le ministère de l'Environnement depuis 1984», ne voient pas l'utilité de construire un parking de 14 étages pour «les clients de Sidi Yahia». «Pourtant, il y a à peine 4 ans, la commune de Hydra à clôturé le parc et installé des poteaux électrique à l'intérieur avec des bancs, avec l'argent du contribuable. Donc, le terrain du parc appartient à la cité. Ils n'ont pas le droit de nous le prendre. En plus, s'il s'agissait de construire une école ou une clinique, on aurait compris. Mais un parking !», s'exclame un autre qui suspecte «un gros bonnet derrière le projet pour agrandir l'espace commercial qu'est devenu Sidi Yahia». Vers les coups de midi, des représentants des habitants de la cité du Bois des Pins tentent de calmer les esprits en annonçant qu'ils seront reçu l'après-midi par le wali d'Alger et qu'ils auraient reçu des garanties quant au gel du projet.
S. A.

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