La Fédération nationale des fonctionnaires des communes (SNAPAP) a décidé d'annuler son mot d'ordre de grève de trois jours qui devait prendre effet aujourd'hui, 26 juillet. L'annonce intervient suite à une rencontre ayant regroupé les représentants de la fédération et du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui a permis de discuter de la plateforme des revendications, notamment la promulgation du statut particulier, qui a été déposé hier au niveau du secrétariat général du gouvernement pour signature. Le SG de la fédération des communes, Azzedine Hallas, qui a été joint hier par téléphone, a indiqué, d'autre part, que le ministère de l'Intérieur s'est engagé à faire bénéficier aux fonctionnaires de commune, le régime indemnitaire et prime en deux tranches. La tranche couvrant 2008 et 2009 leur sera versée durant le mois de Ramadhan, et celle de 2011 à partir de 2012. Pour rappel, le conseil national du secteur des communes du SNAPAP a appelé à une grève de protestation pour réclamer l'accélération de la promulgation du statut particulier et du régime indemnitaire de cette catégorie de fonctionnaires (avec effet rétroactif depuis janvier 2008 jusqu'au 30 juin 2011). Les travailleurs des communes réclamaient, en outre, de bénéficier de 40 % du régime indemnitaire à toutes les catégories de fonctionnaires, et d'accorder des indemnités spécifiques à certaines catégories notamment la prime de guichet, et de contagion aux agents de nettoiement, prime de poste permanent aux employés de l'état civil, et la prime d'activités technique et de contrôle aux services techniques. Le syndicat exige, également, l'intégration des contractuels et vacataires, de faire bénéficier les travailleurs du service de nettoiement de la santé du travail, du contrôle médical, de matériel et tenues de protection des dangers de contamination. Les travailleurs des communes affiliés au SNAPAP ont recours depuis plus d'une année à des actions de protestation et grèves cycliques pour réclamer entre autres la promulgation de leur statut particulier et dénoncer le déni du droit d'adhérer aux syndicats autonomes, et la pression de l'administration et détérioration du pouvoir d'achat. A. R.