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L'Algérie stagne à la 92e place
Transparency international rend public l'indice de perception de la corruption dans le monde
Publié dans La Tribune le 24 - 09 - 2008

En dépit des discours officiels sur la lutte contre la corruption, notre pays reste à la traîne en matière d'éradication de ce fléau qui, selon la présidente de Transparency International (TI), pourrait tuer des centaines de millions de personnes dans le monde. D'aucuns, en consultant le classement établi par TI, rétorqueraient que beaucoup de progrès ont été faits par rapport à l'année dernière. Toutefois, il faut savoir qu'en 2007 l'Algérie était classée à la 97e place avec 3/10. Cette année, elle est descendue à la 92e place mais presque avec la même note 3,2/10. L'évolution n'est pas perceptible, en ce sens que, compte tenu des discours, des affaires économiques mises sous le coude ne dénotent en rien de la réelle volonté politique d'en finir avec cet ennemi de tout développement dans un pays. Il aggrave au contraire les inégalités et les injustices et permet le règlement de comptes et les vengeances. Toute la législation adoptée par notre pays relative à la lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent laisse un goût d'inachevé. Dès lors que la loi de février 2006 a décriminalisé la corruption, il va sans dire que les corrompus et les corrupteurs continuent de se frotter les mains, quand bien même les peines de prison encourues dans ce genre d'affaires peuvent atteindre la vingtaine d'années. Mais ce ne sera jamais qualifié de réclusion criminelle. L'autre avantage à tirer par les corrupteurs et les corrompus de ce texte, c'est celui d'avoir droit à tous les recours prévus par la loi, jusqu'à la Cour suprême. Aussi, s'ils sont en liberté provisoire, ils pourront aisément, notamment les corrompus, jouir de leur butin, voire même prendre la poudre d'escampette vers un paradis fiscal, véritable zone de non-droit. Dans son rapport sur l'indice de perception de la corruption, TI remet à l'ordre du jour le rôle de certains pays développés dans la corruption des entreprises partenaires situées dans les pays en développement pour arracher des marchés juteux. D'ailleurs, TI ne manque pas de faire remarquer la baisse dans le classement desdits pays. «L'affaiblissement des performances de certains grands pays exportateurs, et en particulier la diminution significative des notes de certains pays européens dans l'IPC 2008, met le doute sur la détermination réelle des gouvernements à mettre fin aux abus des entreprises dans la conduite de leurs activités à l'étranger. Ce recul traduit également certaines préoccupations liées au fonctionnement interne des Etats avec, par exemple, la question du financement des partis politiques. L'éclatement régulier de scandales liés à des actes de corruption active commis à l'étranger témoigne de l'incapacité des pays riches à tenir leurs engagements anti-corruption, notamment leur promesse mutuelle de rendre des comptes.» C'est ce qu'une responsable de TI qualifie de «double standard» qu'elle estime «inacceptable et traduit le mépris des règles du droit international». Et Huguette Labelle d'ajouter : «Au-delà de ses effets désastreux sur l'Etat de droit et la confiance accordée à l'Etat, ce manque de détermination décrédibilise les appels adressés aux pays pauvres pour qu'ils agissent plus fermement contre la corruption.» L'indice de perception de la corruption établi par l'ONG relève que «la grande corruption dans les transactions commerciales internationales prend des proportions de plus en plus inquiétantes». Pour en revenir à l'Algérie, il faut signaler que le phénomène reste entier tant il est vrai que l'Algérie s'est bien gardée de renforcer ses relations économiques et commerciales avec les pays les plus notés en matière de lutte contre la corruption.
Les échanges ne représentent pas plus de 1% par rapport aux autres pays, comme la France, la Grande-Bretagne. Mieux, et pour revenir à la législation algérienne, il est bon de rappeler que l'institution chargée de lutter contre la corruption, avec les limites de ses prérogatives, n'a toujours pas été mise sur pied alors que le décret l'instituant fêtera ses deux ans en novembre prochain. De plus, et on ne l'écrira jamais assez, beaucoup de flou continue d'entourer les déclarations de patrimoine, dont le citoyen est tenu à l'écart, le privant ainsi de son droit à l'information mais aussi de son droit en tant que contribuable et électeur de contrôler la véracité des déclarations des gouvernants et des élus. Ils attendent toujours, pour ne citer que cet exemple, que la Cour suprême rende publique la déclaration de patrimoine des élus nationaux.
Comme ils attendent que les nouveaux ministres issus du dernier remaniement ministériel déposent leur déclaration de patrimoine, que les partants, y compris Abdelaziz Belkhadem, en fassent de même. Et que l'actuel chef du gouvernement accomplisse son devoir prévu par la loi, en sa qualité d'agent public, en l'occurrence rendre publique sa déclaration de patrimoine. Dans le classement établi par Transparency international, l'Algérie est positionnée à la 10e place sur les 18 pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, loin derrière le Qatar, les Emirats arabes unis, la Jordanie. Au classement mondial (sur 180 pays), c'est le Danemark qui garde sa place en tête avec 9,3.
F. A


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