Photo : Riad Par Hassan Gherab La soirée de dimanche dernier à la kheïma de La Tribune a coïncidé avec la nuit médiane (lilat e'noss), qui clôture la première moitié du mois de ramadhan, moment symbolique chez les jeûneurs. Aussi, les organisateurs ont-ils décidé d'offrir à leurs invités un agréable retour aux sources, un pluriel grandement justifié par la diversité culturelle caractérisant l'Algérie. Au programme, de la zorna, qui était de toutes les fêtes et les heureuses occasions dans l'algérois - elle l'est encore, mais plus rarement -, et de la musique traditionnelle gnaoui.La troupe de la zorna a ouvert le bal et donné le ton de la soirée. Maalam Youcef et ses musiciens suivront pour animer la soirée. Avant de terminer, le maalam Youcef tiendra à saluer et remercier le public pour sa bienséance et le respect dont il a fait montre ainsi que sa joie et celle de toute sa troupe d'avoir passer ces moments avec lui. «Nous sommes contents d'être là, à Alger, chez nous. Dès que nous avons entendu parler de cette opération de solidarité, nous nous y sommes inscrits. Nous avons fait 500 kilomètres, à jeun, pour venir chanter devant vous, gracieusement, parce que cette opération concerne les enfants», dira le chanteur qui ajoutera que ces enfants sont sous notre responsabilité. Une responsabilité qui concerne tout le monde. tout enfant qui est malade, a faim, a soif, n'a pas d'amour, n'a pas joué, a perdu le sourire… n'est plus un enfant parce qu'un monde d'adultes impitoyables l'a décidé pour lui…Et c'est à ces enfants que le final de la soirée sera dédié. Le maalam et sa troupe avancent sur le devant de la scène et invitent les enfants à les y rejoindre… c'est, après tout, pour eux qu'ils sont là et c'est, avant tout, pour eux que la Tribune a dressé cette khaïma.