De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Fumer c'est écourter sa vie, affaiblir l'état de santé et inviter délibérément différents types de maladies à ronger le corps. Le nombre de victimes du tabagisme ne cesse de s'accroître en Algérie et dans le monde et les statistiques sont toujours présentes pour le démontrer. Par contre, les dispositions prises dans ce cadre semblent loin de répondre à l'ampleur des dégâts que peut engendrer ce phénomène très inquiétant. Un phénomène qui a ciblé toutes les tranches d'âge. De nombreux intellectuels, médecins, pharmaciens et autre personnel du corps médical continuent de fumer alors qu'ils sont les plus informés des conséquences de cette cigarette meurtrière, une habitude acquise généralement durant l'adolescence et dont il est difficile de se passer ensuite. Le tabagisme a même intégré le milieu scolaire et on voit des élèves fumer contrairement à certaines périodes où les jeunes évitaient de tenir une cigarette dans la rue de peur que leurs enseignants ou leurs parents les voient. Aïn Defla est concernée par ce phénomène qui doit pousser à réfléchir pour éviter sa propagation à grande échelle et que d'autres nouvelles générations nuisent à leur santé. Dans de nombreux lycées, des élèves fument alors que certaines sources disent que certains autres consomment même de la drogue. Au niveau des établissements du moyen, la situation est similaire mais à un degré moindre puisque les jeunes ne sont pas nombreux dans ce palier à s'adonner au tabac. Selon un enseignant, les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus peur de fumer devant leurs professeurs dans la rue et de nombreux jeunes élèves manquent d'éducation. C'est une situation évidente, selon cet enseignant, puisque le changement de comportement de la société est imputé aux conséquences et à l'impact de la mondialisation particulièrement sur les jeunes d'autant plus que certains programmes des chaînes de télévision étrangères influent négativement sur les jeunes. Parmi les filles, il est très rare de voir une élève fumer dans cette wilaya. Cependant, certains jeunes garçons disent qu'il existe des filles victimes de ce phénomène. Les maisons des jeunes et autres structures continuent de sensibiliser contre le tabagisme qui exige une contribution et un suivi efficace des parents ainsi qu'une implication des enseignants à l'intérieur des établissements scolaires comme cela se faisait jadis.