La synthèse de la stratégie de l'Economie fondée sur la connaissance (EFC) arrêtera les grandes lignes de cette politique. Elle sera soumise aux différents centres de prise de décision et au pouvoir exécutif. C'est ce qu'a annoncé, jeudi, le président du Conseil national économique et social (CNES), M. Mohamed Seghir Babes, dans un point de presse sanctionnant la fin des travaux du workshop et initié par ses soins sur le thème EFC. Selon M. Babes, le CNES «doit remettre son rapport aux pouvoirs publics. Ce dernier renfermera les lignes de force et les éventuelles distorsions de façon à envisager un redéploiement des dispositifs et une adaptation des stratégies dédiées à l'EFC». En fait, il s'agit pour le président du CNES de mettre en place «de nouveaux systèmes, voire des mécanismes d'évaluation des politiques publiques orientées vers l'EFC, en intégrant des standards internationaux en prenant en considération les spécificités de notre société et de notre économie». Selon le conférencier, «le panel de synthèses doit se fixer des échéances pour l'application de cette stratégie», précisant que le document d'analyse sera soumis par le CNES, en tant qu'institution de la République, «aux différents centres de prise de décision et aux segments du pouvoir exécutif vers le mois de novembre prochain». Ledit document reposera sur une concertation commune engageant tous les acteurs de la société et tous les secteurs d'activité. Car, ajoute Babes, «la problématique de l'EFC ne peut être l'apanage d'un seul secteur bien déterminé». En soulignant la «réelle prise de conscience» ressentie auprès des autorités publiques, selon laquelle l'EFC «est le levier de la stratégie de développement du pays», Babes a déclaré qu'il est nécessaire d'inscrire le workshop dans la durée et de solliciter, à chaque fois que le besoin se fait sentir, l'équipe d'experts de l'institut de la Banque mondiale. B. A.