Chez Mimi de Aziz Chouaki sur les planches à Paris Chez Mimi, une pièce de Aziz Chouaki mettant en scène l'intégration «particulière» en France d'une quinquagénaire sur fond de guerre d'Algérie, sera à l'affiche à partir de mercredi prochain au «Vingtième théâtre» de Paris et ce jusqu'au 30 octobre prochain. Le spectacle d'une heure et demie de temps met en évidence le cas d'une «intégration réussie» de Mimi, rôle principal campé par l'artiste algérienne Rayhana, dans une France des débuts des années 1960, partagée entre pro et anti guerre d'Algérie. «L'originalité de cette pièce est sa façon de montrer cette intégration. Ce n'est qu'au milieu du spectacle que les acteurs se rendent compte que Mimi, cette provençale, tenancière d'un bistro guinguette d'un petit village non loin de la mer, n'est pas Française», a indiqué l'auteur. Montée par la Compagnie «Minuit zéro une», Chez Mimi pose un regard de tendresse sur la singularité de l'identité, à travers le cas d'une intégration particulière, celui d'une Algérienne dont le bistrot est le réceptacle de toutes les rumeurs, dont celle se rapportant à son origine, pas évidente en plein guerre d'Algérie. Pour Rayhana, diplômée de l'Institut national d'art dramatique et chorégraphique de Bordj El Kiffan, Chez Mimi représente sa deuxième expérience théâtrale en France. Elle avait déjà été distribuée dans Je me cache encore pour fumer, écrite en français, actuellement en tournée dans toute la France. Cette pièce sera adaptée au cinéma avec Isabelle Adjani dans le rôle principal. Créée en 2004, la Compagnie théâtrale «Minuit Zéro Une» a déjà à son actif sept spectacles, généralement des commandes d'auteurs explorant les écritures contemporaines. Le 7è art africain au Festival du film de femmes de Salé Le cinéma africain sera à l'honneur au 5è Festival international du film de femmes de Salé (Maroc) avec 12 films représentant le Burkina Faso (invité spécial), le Bénin, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la RD Congo. Au programme du festival qui se tiendra du 19 au 24 septembre, il y aura également des films de Slovénie, du Vietnam, des Etats-Unis, d'Australie, d'Egypte, de France, de Suisse, d'Autriche et du Maroc. Le long-métrage français la Source des femmes, de Radu Mihaileanu, ouvrira le bal du rendez-vous cinématographique annuel. Le jury de cette édition sera composé de sept femmes de différents horizons et présidé par l'artiste et écrivaine canadienne Louise Poral. Outre le Grand prix (Cierge d'or), le festival décernera plusieurs autres récompenses, dont les prix du jury, du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine et masculine. La programmation de cette édition a été axée sur l'inégalité globale des statuts homme/femme et sur le courage des femmes qui prennent le risque de l'émancipation par la création. Le Festival du cinéma féminin de Salé se veut un regard croisé de femmes et d'hommes sur des questions relatives aux conditions de la femme à partir d'une approche cinématographique.