En marge de l'installation, hier, du directeur de l'Office national du hadj et de la omra, une institution chargée d'assurer une meilleure organisation de ces deux rituels, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, M. Bouabdallah Ghlamallah, a avancé un nombre total de 36 000 hadji algériens qui se rendront prochainement (saison 2008) aux Lieux saints. Soit un plus de 1 000 hadji par rapport à la saison précédente (2007). Le ministre a assuré de la bonne organisation de la prochaine session du hadj, exhortant le premier responsable de l'Office susmentionné de suivre de près l'opération. M. Ghlamallah précise que, sur cet ensemble de 36 000 pèlerins algériens, 4 000 accompliront le rite du hadj avec des passeports ordinaires et les autres avec des passeports spécial hadj. Aussi, indique le ministre, 22 000 hadji seront-ils pris en charge par cette nouvelle institution appelée l'Office national du hadj et de la omra, 2 000 par l'Office national algérien du tourisme (ONAT), 4 000 par l'Office national du tourisme (ONT) et 4 000 autres par seize agences de voyages. Les agences chargées de cette mission ne sont pas encore connues. Elles seront probablement sélectionnées avant la fin de cette semaine. Pour revenir à l'événement d'hier, à savoir l'installation du directeur général de l'Office national du hadj et de la omra, en l'occurrence M. cheikh Berbara, le ministre estime qu'avec la création de cette nouvelle institution, «on pourra désormais corriger la situation d'absence d'assise juridique dans laquelle se trouvait la Commission nationale du hadj», rappelant que cet office était une demande ancienne du ministère. Une demande confortée par le dernier rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) sur les activités de la Commission en question et qui faisait état de l'absence de clarté dans les prérogatives de son président. «Ce rapport de l'IGF nous a conforté dans notre demande de création d'une nouvelle institution», a déclaré le ministre, M. Ghlamallah, précisant que «cet office regroupe les mêmes ministères et institutions représentés au niveau de la commission». Le représentant du département des affaires religieuses et des waqfs justifie, par ailleurs, le retard enregistré dans l'installation de cet office par «celui pris par l'IGF dans son recensement des biens de la Commission nationale du hadj aussi bien en Algérie qu'aux Lieux saints en Arabie saoudite». K. M.