De notre correspondant à Tizi Ouzou Malik Boumati La rentrée universitaire programmée officiellement pour la journée d'hier samedi 4 octobre n'a pas concerné tous les étudiants de l'université de Tizi Ouzou où une partie seulement de la communauté estudiantine a rejoint les amphithéâtres de l'établissement. Ce qui n'est pas une surprise puisque habituellement les étudiants ne rejoignent jamais l'université le jour de la rentrée officielle. Donc, hier samedi, l'université de la capitale du Djurdjura n'a pas accueilli la totalité des 45 000 étudiants attendus pour cette année universitaire 2008/2009. En réalité, la rentrée universitaire officielle concerne habituellement les nouveaux bacheliers, toujours «pressés» et ravis de commencer leur nouvelle vie et les étudiants qui doivent passer les examens de rattrapage ou parfois de synthèse de l'année universitaire précédente. Et comme les nouveaux inscrits sont assez nombreux, plus de dix mille, il est tout à fait naturel que l'enceinte du campus de Hasnaoua de l'université de Tizi Ouzou vive l'ambiance de foules d'étudiants qui arpentent les différentes arcanes de l'institution, mais ce qui attend les responsables de l'université est loin d'être simple, les conditions d'accueil n'étant pas toutes réunies pour accueillir quelque 6 000 nouveaux étudiants, si l'on compte les 5 000 autres qui devraient obtenir leurs diplômes et achever leur cursus universitaire. Le pôle universitaire de Tamda n'étant pas encore achevé, il serait très difficile, voire impossible, pour les responsables de l'université et même ceux de l'Office des œuvres universitaires (ONOU), de répondre à la forte demande de cette année, en termes de places pédagogiques ou en hébergement. Il faut dire que les responsables du secteur en sont conscients, eux qui ont transformé le campus universitaire de Oued Aïssi en une résidence universitaire pour filles. Visiblement bousculés, les responsables sont allés jusqu'à choisir un site qui ne convient pas à une cité universitaire pour filles. En attendant bien entendu que les projets en cours de réalisation soient achevés. Il est vrai que les travaux de réalisation avancent bien mais la rentrée réelle risque d'être très dure à Tizi Ouzou.