En collaboration avec la Cinémathèque d'Alger, l'institut culturel espagnol Cervantès lancera, mercredi prochain, le cycle cinématographique baptisé «Cinéma en construction» qui s'étalera jusqu'au 27 novembre. A l'affiche de cet événement, quatre longs métrages d'expression espagnole dont Rabia (la rage) du réalisateur chilien Óscar Cárdenas. D'une durée de 74 minutes, le film relate l'incroyable parcours d'une jeune secrétaire chilienne à la recherche d'un emploi, une quête qui, avec la crise, peut aboutir à de drôles de rencontres. Cette projection sera suivie vendredi du film El Bano del Papa (le bain du pape) de Cesar Charlone qui raconte la rencontre des habitants d'un village perdu en Urugay avec le pape. Le public pourra également découvrir la Punta del diablo (la pointe du diable) de l'argentin Marcelo Pavane, prévu le 26 novembre prochain. Pour la clôture de ce cycle, les organisateurs ont prévu la projection du film La Novia errante (la fiancée errante) du réalisateur argentin Ana Katz. Une conférence thématique est également au programme avec le cinéaste algérien Abedrezzak Hellal. Parallèlement, l'Institut Cervantès entamera, jeudi prochain, son programme Musique avec un concert d'orgue que présentera Esteban Elizondo, à 19h à la basilique de Notre Dame d'Afrique. Esteban Elizondo est docteur en philologie et Sciences de l'Education. Durant ces dernières années, en plus d'interpréter de la musique ancienne, il s'est consacré à la recherche sur la musique pour orgue, écrite en Espagne au XIXe et XXe siècle. Les invitations pour le concert doivent être retirées au siège de l'Institut Cervantès à Alger.Le programme musical se poursuivra sur les sons doucereux de la guitare avec Josep Henríquez qui donnera un concert, sur invitation, le 29 novembre prochain (19h 30) à l'auditorium Aïssa Messaoudi de la Radio algérienne. Avec 40 ans de carrière, Josep s'est imposé sur le devant de la scène internationale comme l'un des meilleurs guitaristes d'Espagne. Très sollicité à travers le monde, l'artiste anime aussi des master class. Il a également joué en soliste dans des orchestres symphoniques et de chambre, tels que le Stuttgarter philharmoniker, RTV de Roumanie, Philippine philharmonic orchestra, San Diego symphony orchestra, Sonderjylland symfoniorkester, Virtuosi de Prague ou le Beijing symphony orchestra.Pour clôturer en beauté, le groupe espagnol Triángulo de Amor Bizarro fera découvrir aux Algérois l'indie-rock, un style peu connu chez nous, lors du concert que cette formation animera, le 1er décembre prochain (19h 30) à la salle Ibn Zeydoun. Le groupe, créé en 2004, a provoqué une petite révolution d'attitude et de son sur la scène musicale espagnole et a influencé de nombreuses formations. Triángulo de Amor Bizarro a été sacré dernièrement meilleur représentant de la «petite industrie musicale» indépendante, qui se développe en marge des grandes maisons discographiques. De quoi sortir un peu de l'ombre la musique underground de l'autre rive de la Méditerranée.