C'est le 15 octobre prochain qu'Alger donnera le coup d'envoi du Festival international de la bande dessinée d'Alger et cela à l'hôtel El Djazaïr. Cette rencontre tant attendue par les amateurs et les mordus du monde des bulles intervient pour répandre cet art en Algérie et dévoiler au grand jour les talents des jeunes dessinateurs et scénaristes, le tout dans un cadre de détente et de bonne humeur. A cette occasion, les divers établissements culturels de la capitale se sont mobilisés et ont ouvert leurs portes aux participants pour abriter les divers événements qui auront lieu durant les quatre jours. On citera l'exemple du palais de la Culture, du Musée des arts modernes (MAMA), du Musée national des beaux-arts ainsi que du palais du Bastion 23. Parmi les invités du FIBDA figurent des représentants de divers pays, à l'instar de l'Inde, du Brésil, de la Belgique, de l'Angleterre, de la Bolivie, etc. Ensemble, ils nous présenteront un large éventail d'activités interactives, entre expositions, ateliers de travail, colloques, projections de films… Les amoureux du 9ème art ne risqueront pas de s'ennuyer. Par ailleurs, pour pimenter l'événement et le parsemer d'un soupçon de compétitivité, le Festival abritera des concours de graphisme pour booster les jeunes talents en quête de reconnaissance. Le 1er concours est destiné à la meilleure affiche basée sur le thème «Alger, ça bulle». A la clé de ce concours, trois prix seront octroyés sous forme d'argent (120 000, 80 000 et 50 000 DA). Le second concours est réservé aux jeunes talents âgés entre 18 et 35 ans. Le thème en est libre et les dessinateurs devront présenter leurs œuvres devant un jury composé de spécialistes. Le meilleur participant verra son œuvre publiée dans l'album et sera consacré jeune auteur du FIBDA. Des prix symboliques aussi seront remis, tels le prix du meilleur humour et celui du meilleur graphisme. Les plus jeunes d'entre eux pourront adhérer au concours d'espoirs jeunes talents, divisé en deux catégories : la 1re destinée aux 12/15ans et la 2ème aux 16/18ans. Concernant les professionnels de la bande dessinée, le concours des bédéistes professionnels nationaux et internationaux décernera les prix de la bulle d'or, de la bulle d'argent et de la bulle de bronze aux trois premiers lauréats. En outre, afin de départager équitablement les participants, le jury sera divisé en deux groupes : un jury international composé de professionnels de la BD, présidé par l'auteur de la bande dessinée belge M. Etienne Shreder, et un jury national avec à sa tête M. Aram Mohamed (bédéiste et cinéaste d'animation). En bref, le Festival international de la bande dessinée d'Alger semble nous promettre une certaine revalorisation, une initiation même pour cet art, une initiative à saluer car elle intervient au moment opportun pour ressusciter l'âme d'enfant qui est en nous. Une occasion aussi pour découvrir les nouvelles créations en marge des classiques qui ont marqué la jeunesse algérienne. W. S.