Art relativement sous estimé et qu'on peut comparer d'ailleurs à ce que représente le court métrage dans l'univers du 7ème art, la Bande dessinée sera en force dans les espaces culturels de l'office Riadh El Feth dèle 14 octobre prochain. Depuis cette date et jusqu'au 18, un deuxième festival complètement consacré à ce 9ème art sera organisé sous l'égide du ministère de la Culture de concert avec le commissariat de cette manif qui n'a encore que deux ans d'age. Dans le communiqué des organisateurs qui misent sur une rencontre " grandiose et riche en couleurs " il est noté qu'une "une immense barge à bulles a accosté à Alger et des bulles de tous horizons ont formé un bel arc-en-ciel pour porter au firmament, les illustres noms des précurseurs. Slim, Aider, Aram, Melouah, Kaci, et tant d'autres….. " notent -ils ajoutant que " savante ou naïve, grosse ou minuscule, sérieuse et légère, la " B.D " a joué des coudes pour planter entre les monuments de l'art, son petit étendard sur lequel on peut lire : " la BD ou le neuvième art ". Art majeur diront les spécialistes, un art qui plonge ses racines dans les peintures rupestres, dans les bas reliefs de l'antique Egypte et d'Asie mineure ou peut-être d'ailleurs. Alliant avec bonheur, le trait, le mot et la couleur, la B.D. raconte et enchante le lecteur. Elle revient, la B.D. pour répandre sur nos esprits fatigués, une constellation de rêves, elle revient pour illuminer notre regard terne de mille couleurs fantastiques. Elle revient avec ses personnages si attachants et ses bulles si magiques. Elle revient pour donner de l'espoir à l'enfance et lui faire croire que le monde est merveilleux. Bref on notera que la deuxième édition du festival de la B.D, invite les émules à venir nombreux pour fêter " la bulle". Le deuxième Fibda promet encore plus de novateurs dont des projections de films liés à la BD, mais pas seulement car le commissariat du festival s'était déjà attelé à sélectionner la meilleure cuvée parmi les 2000 nouveautés par an qui sont éditées en grande majorité en langue française. Il faut savoir que cette année plein de prix ont été décernés à la faveur de rencontres internationales et ces prix sont entre autres, prix du meilleur album en langue étrangère, prix du meilleur album en langue nationale (arabe, tamazight etc.), prix du meilleur projet en cours avec la réalisation de 5 planches réalisées, un synopsis, un story-board et un projet de couverture. C'est-à-dire, les conditions habituelles présidant à la remise d'un projet à un éditeur. Il faut rappeler que la première édition qui s'est tenue à Alger en octobre dernier a selon les organisateurs " connu un tel succès que nous devons aujourd'hui assurer d'une part, sa pérennité et d'autre part, le maintenir au niveau international afin d'affirmer son identité. Fibda avec son nouveau slogan, "Alger, baie des bulles". Au menu de ce rendez-vous, un hommage aux "Générations Slim", avec l'instauration de nombreux prix dont le prix d'honneur Slim, le prix de la reconnaissance Saïd Zanoun, le prix patrimoine Sid Ali Melouah, en plus des expo dont "Clin d'oeil à la Palestine", "Slim, 40 ans de Bouzidisme", Etienne Shreder avec une expo intitulée: "Seul est certain le mot fin". "La Pologne vue par les yeux d'une enfant" par Mazri, "L'Algérie vue par des bédéistes étrangers" etc.. En parallèle et comme dans tous les festivals de ce genre, il y plusieurs ateliers et conférences dont les thèmes seront entre autres "La femme à l'assaut de la bande dessinée", Angoulême; Histoire et parcours, La bande dessinée, vecteur de communication, La bande dessinée et le cinéma. Perspectives et enjeux. Il faut y accourir car il est prévu des remises alléchantes sur les ventes des BD. Rebouh H.