Fort louable initiative que celle entreprise par l'APC d'Alger-centre et consistant en l'édition d'un magazine, ACM (Alger-centre mag), traitant les sujets, tous types confondus, intéressant les Algérois dans leur vie de tous les jours. Cette nouvelle publication, qui sortira désormais tous les trois mois, se propose de redorer le blason d'Alger la blanche, il faut le dire, sérieusement ternie ces dernières années. C'est d'ailleurs ce à quoi il a été explicitement fait allusion par l'auteur de l'éditorial du premier numéro de cette nouvelle revue. «Nous habitons la même commune, c'est-à-dire que nous partageons les mêmes problèmes, nous avons les mêmes attentes, et les solutions que nous trouverons seront valables pour chacun d'entre nous», lit-on dans l'éditorial en question. Dans ce premier numéro, un reportage de 3 pages, intitulé «Alger en fête», est proposé aux lecteurs. L'accent est surtout mis sur le fait que, à la faveur des festivités organisées dans la capitale pendant la période estivale (particulièrement celles qui ont eu lieu sur la grande place), Alger est devenue une ville vivante, animée, à l'instar des autres capitales du monde. Du coup, les Algérois, sevrés depuis longtemps de ces plaisirs simples, se prennent à rêver : et si cela pouvait durer toute la saison, toute l'année ? Tout le monde aurait à y gagner : les affaires marcheraient mieux et les touristes seront plus nombreux. Car, il ne faut pas l'occulter, Alger serait classée la dernière ville du monde pour le tourisme. «Alger, une ville en ébullition», est le thème de l'enquête proposé dans ce premier numéro de la revue ACM. L'auteur de l'article en question met en évidence le fait que, depuis une décennie, le centre-ville se dépeuple et de nombreux immeubles d'habitation sont transformés en bureaux. Outre le reportage et l'enquête, divers autres sujets sont proposés. Ils ont trait aux loisirs, aux tendances, à l'éducation et à la société. Et à la fin de ce premier numéro, un ensemble d'adresses utiles (adresses et numéros de téléphone d'agences de voyages, d'agences immobilières, de médecins, de pharmacies, d'hôtels, de restaurants, de structures éducatives…) est proposé au lecteur. Au moment où certaines voix parlent d'un manque de communication (et de beaucoup d'incompréhension) entre les élus et leurs concitoyens, d'aucuns, tout en souhaitant longue vie au nouveau-né, espèrent que ce dernier constituera une véritable tribune permettant aux Algérois de débattre (de proposer et de critiquer également), en toute démocratie, des problèmes qui rongent leur cité, dans l'espoir que ces derniers seront pris à bras-le-corps par les responsables concernés. B. L.