Depuis quelques temps, plusieurs structures sanitaires, dont des polycliniques, connaissent des perturbations dans l'approvisionnement en vaccins pour nouveau-nés, une situation qui inquiète les parents et menace la santé des bébés. Il s´agit, notamment du BCG, du HBV contre l´hépatite B, DTC.HIB (diphtérie- tétanos- coqueluche- hémophilus Influenzae B) et du VPO (poliomyélite), des vaccins qu´on administre aux bébés durant les premiers mois. Les professionnels de la santé se montrent eux- aussi préoccupés, estimant que l'indisponibilité de certains vaccins pour nourrissons perturbe leur calendrier vaccinal, ce qui favorise l'apparition de certaines pathologies. Les parents doivent être particulièrement attentifs. Il faut savoir qu'à la naissance, le système immunitaire du bébé n'est pas encore totalement opérationnel et, malgré la présence d'anticorps de la maman, le nouveau-né est exposé à de multiples maladies infectieuses et virales. Vacciner son enfant est important pour le protéger de maladies graves. La vaccination est importante pour éviter des épidémies qui risqueraient de faire des dégâts incommensurables. Les vaccinations constituent un des moyens essentiels de prévention des maladies infectieuses et virales. Elles protègent l'enfant et réduisent le risque d'épidémies. Pour chaque vaccin, il est nécessaire de respecter le nombre d'injections et les rappels. Si certains vaccins sont obligatoires, d'autres ne le sont pas encore, malgré leur grand intérêt. C'est pourquoi, les professionnels de la santé ne manquent pas une occasion pour appeler à l'introduction de certains vaccins dans le calendrier vaccinal. On plaide notamment pour intégrer le vaccin contre la rubéole. Contractée durant l'enfance, la rubéole est une maladie bénigne. Mais lorsque ce virus est transmis à une femme enceinte, les conséquences peuvent être dramatiques. D'où l'importance de la vaccination. Les maladies les plus fréquentes touchant les enfants sont infectieuses (rhinopharyngite, angine, otite, bronchiolite, gastroentérite), viennent ensuite les maladies dites infantiles, contre lesquelles il faut impérativement vacciner le bébé. Il s'agit notamment de la rougeole, la varicelle, la coqueluche, les oreillons. En Algérie, le programme élargi de vaccination (PEV) a contribué à la réduction de près de 50% de la mortalité infantile, qui est aujourd'hui de 23,4/1000, en diminuant l'incidence des maladies freinées par la vaccination. Malgré les taux appréciables de couverture vaccinale, l'Algérie n'a pas encore pu éradiquer certaines maladies comme la poliomyélite et la rougeole. L'organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, chaque année, la vaccination sauve plus de 2,5 millions de vies à travers le monde. L'éradication de la variole dans le monde, obtenue en 1980, est la preuve que la vaccination a la capacité d'éliminer une maladie infectieuse. A. B.