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L'anticipation, parlons-en !
Publié dans La Tribune le 05 - 02 - 2012

Une semaine avant que les intempéries ne s'installent, les services de la météorologie ont lancé un BMS qui a bien mis en évidence l'ampleur de la tempête qui arrivait de Sibérie et qui devait toucher tout le nord du pays, des côtes à l'Atlas saharien. Les autorités nationales et locales et tous les services publics concernés par les conséquences de ces intempéries, connaissent les réalités du terrain, les difficultés de la topographie de certaines régions, et les besoins immenses des populations. Si les aléas de la nature sont incontrôlables, ils sont en revanche gérables, pour peu que les responsables du bien-être social et de la sécurité des citoyens assument leurs responsabilités et agissent en conséquence en temps opportun. Ces jours de froid glacial, ont vu des régions entières coupées du reste du pays. La bénédiction devient ainsi une calamité parce que les autorités n'ont pas agi à temps pour faciliter la vie aux citoyens. Le ministère des Travaux publics avait décidé depuis au moins deux ans de mettre en place dix parcs régionaux couvrant chacun un nombre de wilayas afin d'intervenir en cas de catastrophe naturelle, d'intempérie et autres problème de nature à gêner la circulation. De ce projet, un seul parc est opérationnel et heureusement pour les populations des wilayas de Djelfa et de Médéa parce que l'intervention rapide des engins dans les régions enclavées par la neige a rendu un grand service aux citoyens des zones touchées dans ces deux wilayas au moins. Où sont les neuf autres parcs régionaux qui auraient pu éviter à des populations entières les désagréments de ces intempéries exceptionnelles. L'enclavement de certaines régions a privé les populations de besoins vitaux comme le gaz et les denrées alimentaires. Cette situation s'est avérée grave dans les zones montagneuses où le froid est insupportable sans chauffage. L'immobilisation des moyens de transport ne laisse pas le choix aux citoyens que de se déplacer à pied dans des conditions aussi difficiles qu'à risques pour se procurer le gaz butane et les vivres. D'autant plus que dans certaines villes et villages, même les boulangers ont fermé boutique à cause du froid ou par manque de stock de farine. Certains services publics ont failli à leur mission en ces temps de tempêtes inhabituelles parce qu'ils n'ont pas anticipé l'événement et n'ont pas pris les dispositions nécessaires en pareilles circonstances. On a vu les services de voierie se débattre avec les marres d'eau tardivement alors que le nettoyage des avaloirs se fait avant la période des pluies. On a vu des services des ponts et chaussées colmater des nids de poules après que des accidents eurent coûté la vie à des personnes ou causé des dégâts matériels. L'anticipation fait défaut dans les administrations et les services d'urgences alors que le propre de l'Etat est d'anticiper. Les cellules de crise sont mises en place au dernier moment alors qu'il est trop tard pour agir. Pourtant, ce réflexe est vital et moins couteux que l'improvisation et la précipitation qui coûtent cher en moyens, en efforts et parfois en vies humaines.
A. G.

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