Le nombre de députés va être porté à la hausse. C'est l'une des décisions prises, hier, lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat.De 389 actuellement, le nombre des membres de la Chambre basse du parlement passera à 462, soit une augmentation de 73 sièges supplémentaires, a indiqué le communiqué qui a sanctionné les travaux du Conseil des ministres. Outre le relèvement du nombre des députés, le Conseil des ministres a adopté un décret présidentiel portant organisation et fonctionnement de la Commission nationale de supervision des élections. «Cette commission, exclusivement composée de magistrats, a été instituée par la loi organique portant régime électoral, en réponse à une large demande des partis et personnalités politiques. Elle est chargée de superviser les opérations électorales du dépôt des candidatures au parachèvement du scrutin. Les magistrats devant faire partie de cette commission seront désignés par le président de la République qui désignera également le président de cette instance parmi eux», selon le communiqué de la Présidence de la République.Le Conseil des ministres a tracé les grandes lignes de cette commission. Ainsi, elle prononce des décisions administratives dans un délai maximum de 72 heures et, séance tenante, le jour du scrutin. En outre, elle peut, le cas échéant, solliciter le parquet général pour la réquisition de la force publique à l'effet de faire exécuter les décisions qu'elle prononce, rapporte toujours la même source.«J'attends donc du gouvernement et notamment de la Commission nationale chargée de la préparation des élections législatives, de parachever l'ensemble des dispositions organisationnelles, matérielles et logistiques nécessaires au bon déroulement des élections législatives», a commenté le chef de l'Etat à l'issue des débats, selon le document de la Présidence de la République. Abdelaziz Bouteflika a demandé à ce que tous les moyens, matériels et humains, nécessaires au fonctionnement de cette commission soient réunis avant la fin de ce mois. Il a également demandé à ce que les partis puissent désigner leurs membres dans la Commission de surveillance des élections avant la convocation du corps électoral.«J'espère que les partis politiques concernés ainsi que les représentants des candidats indépendants s'organiseront de manière à permettre rapidement et dans le respect des dispositions de la loi organique portant régime électoral, l'entrée en activité de cette importante commission de surveillance», a conclu le président de la République. A. B.