Un autre week-end chargé pour la classe politique, et ce, en perspective des prochaines échéances électorales que sont les législatives du 10 mai. Celui qui vient de s'écouler a été marqué par les positions du Front des forces socialistes (FFS) et du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Le premier ayant décidé de maintenir encore le suspense quant à sa participation ou non au prochain scrutin, et le second ayant opté pour le boycott. Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia, a affirmé, de son côté, samedi depuis Oran, que «nul ne peut douter de la crédibilité des prochaines élections législatives». Et de mettre en avant tous les moyens et les conditions réunis pour garantir des élections législatives «honnêtes et transparentes». L'Union pour la démocratie et la République (UDR), qui a désormais une nouvelle appellation, à savoir le Mouvement populaire algérien (MPA), et le Front du changement (FC) ont choisi ce week-end pour tenir les travaux de leurs congrès constitutifs. Le secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), M. Kamel Bensalem, a, lui aussi, estimé, à Boumerdès où il a animé un meeting, que les prochaines législatives constituaient une «opportunité historique» devant permettre au peuple algérien de «prendre son avenir en main». Pour sa part, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Bouguerra Soltani, a indiqué depuis Khenchela que les réformes initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, «ont mis désormais la balle dans le camp du peuple et des partis politiques». Le président du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, a appelé, lors d'une rencontre régionale des militants de son parti à Oran, les jeunes à voter «massivement» lors des législatives pour «défendre leurs droits». Le même appel pour une participation massive au prochain scrutin a été lancé depuis Mascara par le secrétaire général du Mouvement El Islah, M. Hamlaoui Akouchi, «afin d'empêcher toute tentative de fraude». Pour sa part, le bureau national du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) de Mohamed Saïd s'est réuni le vendredi 17 février, avec pour ordre du jour, la poursuite de l'examen de la participation ou non du parti aux prochaines législatives et ce, «à la lumière des réponses des bureaux de wilaya». Le débat n'ayant pas abouti à une position unanime sur la question, il a été décidé que la session reste ouverte pour poursuivre les consultations, indique un communiqué du parti rendu public hier. L'annonce de cette décision devra se faire dès la notification de l'agrément du ministère de l'Intérieur et des collectivités. R. I.