Dans le sillage de l'octroi des autorisations pour la tenue des congrès constitutifs de nouveaux partis politiques par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, trois nouvelles formations viennent d'être concernées par cette décision. Il s'agit du Parti ennour algérien (PEA – responsable, M. Belbaz Badredine), du Parti patriote libre (PPL - responsable, M. Yahyaoui Tarek) et du Parti de l'équité et la proclamation (PEP - responsable, Mme Salhi Naima née Leghlimi). Ces nouvelles autorisations s'inscrivent dans le cadre de «la poursuite de l'examen des dossiers de création des partis politiques», déposés au niveau du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, et en application des dispositions de la loi organique n°12-04 du 12 janvier 2012 relative aux partis politiques. Le département de Ould Kablia a rappelé que l'examen d'autres nouveaux dossiers de création de partis politiques se poursuit, ces trois partis viennent s'ajouter aux dix-sept partis ayant été autorisés auparavant à tenir leurs congrès constitutifs. Le ministère de l'Intérieur a également fait part jeudi dernier, dans un communiqué, de la délivrance des récépissés de dépôt des dossiers constitutifs à deux partis politiques : il s'agit du Mouvement des citoyens libres (MCL) de Mustapha Boudina, et du Parti des jeunes (PJ) de Hamana Boucherma. Les récépissés en question ont été délivrés par la Direction de la vie associative dudit département ministériel, a précisé le même communiqué. Par ailleurs, et dans le cadre de la poursuite des congrès constitutifs des nouvelles formations politiques, le Mouvement des nationalistes libres (MNL) a programmé ses assises pour les 1er et 2 mars à Alger. Les travaux devaient débuter avec l'installation de la commission de validation des mandats des congressistes, celle des statuts du mouvement et son règlement intérieur ainsi que la commission de la déclaration de politique générale. Dans une déclaration à l'APS, M. Haidar Bendrihem, membre de la commission de préparation du congrès constitutif du MNL, a indiqué que plus de 600 congressistes représentant la majorité des wilayas du pays y seront présents. A l'issue de ce congrès, a-t-il ajouté, un secrétaire général du mouvement sera élu ainsi qu'un président et deux vice-présidents. D'autres formations politiques, parmi celles activant déjà, ont poursuivi leurs activités à l'instar du Rassemblement national démocratique (RND), dont le porte-parole a indiqué, jeudi depuis Aflou (Laghouat), que «l'intégration de la femme et des jeunes aux listes électorales lors des prochaines législatives reflète un pari pour la formation d'un Parlement pluraliste et fort». Se félicitant des dispositions prises pour garantir un scrutin «transparent, honnête et crédible», Miloud Chorfi a exprimé la «confiance totale» de son parti en la justice algérienne qui, à travers ses magistrats, est appelée à superviser le processus électoral. De son côté, le président du parti Ahd 54, M. Fawzi Rebaïne, a appelé, jeudi à Relizane, au financement de la campagne électorale des prochaines législatives afin qu'il n'y ait pas de «partis riches et d'autres pauvres», rapporte l'APS. Le président de Ahd 54, qui s'exprimait lors d'un regroupement de ses militants, a souligné également la nécessité de permettre aux citoyens «de dire leur mot en toute transparence» aussi bien lors des élections législatives que de la révision de la Constitution. «Celle-ci doit être faite par voie référendaire», a-t-il dit. Il a, néanmoins, émis des réserves sur la Commission nationale de surveillance des élections, estimant que les magistrats «n'ont pas d'expérience dans ce domaine et que leur nombre est insuffisant pour couvrir toutes les communes du pays». M. C.