Il ne fait pas l'ombre d'un doute que, contrairement aux années précédentes, le don de sang, à l'image de bien d'autres activités de solidarité, semble être entré en disette, dans la mesure où les donneurs se font de plus en plus rares. La pénurie de sang atteint son paroxysme durant le mois de Ramadhan où les donneurs se comptent sur les doigts d'une seule main. Face à cette situation pour laquelle la récession économique (et son corollaire le chômage) et les facteurs d'ordre social ne sont certainement pas étrangers, la Fédération nationale des donneurs de sang tente de se démener, comme elle peut, pour collecter ne serait-ce que la plus infime des quantités de sang qui soit, convaincue qu'elle est qu'une goutte de sang peut, dans certains cas, s'avérer capitale. Et c'est justement dans ce cadre qu'est venu l'appel lancé hier par la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS) aux citoyens pour que ces derniers alimentent les banques de sang mises en place au niveau des hôpitaux du pays. Il est utile de signaler que la célébration de la Journée nationale des donneurs de sang coïncide avec le 25 octobre de chaque année. «Nous demandons à toute personne en bonne santé, âgée entre 18 et 65 ans, de se rapprocher des banques de sang au sein des structures hospitalo-universitaires et des secteurs sanitaires pour répondre à l'appel du cœur», indique un communiqué de la Fédération. Ce dernier tient à ajouter que «ce geste humanitaire va rendre le sourire à ceux qui souffrent en silence, dans l'espoir de guérir». B. L.