Comme lors de toute rentrée universitaire, les discussions autour des conditions d'hébergement et de transport des étudiants battent leur plein. En dépit des efforts déployés ces dernières années par les pouvoirs publics en vue d'améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants, force est de constater que, face au flux sans cesse grandissant des étudiants, beaucoup reste à faire. Dans un communiqué (dont une copie nous est parvenue) adressé au ministère de l'Enseignement supérieur, au bureau national de l'AREN et à l'Office national des œuvres universitaires, la section de l'Alliance pour le renouveau estudiantin national (AREN) de Bab Ezzouar revient sur les conditions particulièrement difficiles de transport, pour cause de surcharge, sur le tronçon Dergana-Bab Ezzouar. «En dépit du nombre d'étudiants sans cesse grandissant, le nombre de bus consacré au transport estudiantin n'a pas évolué depuis bien longtemps. Seulement 6 bus sont consacrés au transport estudiantin. Nous nous sommes à maintes reprises adressés à la direction des œuvres universitaires d'Alger-Est (nos écrits étaient accompagnés de la signature de milliers d'étudiants) pour tenter d'attirer son attention sur ce sérieux problème, en vain hélas», peut-on lire dans le communiqué en question. Outre cela, les étudiants affiliés à l'AREN relèvent l'absence d'agents de sécurité de l'Office national des œuvres universitaires au niveau de la station de l'université Houari Boumediene. Cet état de fait a encouragé de nombreuses personnes étrangères au monde de l'université à utiliser les moyens de transport universitaire, ce qui a engendré une recrudescence des actes d'agression dont les étudiants font l'objet. Devant cette impasse, et pour que chacun assume ses responsabilités, la section de l'AREN de Bab Ezzouar lance un appel pressant au directeur général des œuvres universitaires afin qu'un dénouement heureux puisse être trouvé à cette inextricable situation.