L'opération de vaccination antigrippale, prévue le mois dernier, ne fait que commencer dans certains EHP et EPSP, a-t-on appris de sources hospitalières. Le vaccin en question est destiné, en priorité, aux personnes âgées qui éprouvent des complications en cas d'atteinte par cette grippe, laquelle, selon des médecins, reste une maladie infectieuse et contagieuse due aux myxovirus A, B et C. Elle évolue sous forme de grandes pandémies entrecoupées de petites épidémies saisonnières localisées et dont la gravité varie en fonction de l'épidémiologie. Cependant, et malgré les antibiotiques, des médecins affirment que la vaccination reste le meilleur moyen de lutter contre l'infection grippale. Dans ce sillage, près d'un million et demi de doses sont disponibles au niveau des pharmacies, et cédées entre 470 et 500 dinars la dose. Plusieurs personnes ont été vaccinées afin de mieux être protégées contre la grippe à l'heure des changements climatiques, en cette période automnale. Des médecins qui ont assisté à des journées d'étude indiquent que la meilleure prévention réside dans le vaccin, afin de diminuer le risque de mortalité, surtout chez les personnes du troisième âge et les malades chroniques, notamment les diabétiques, les cardiopathes, etc. A Tlemcen, le nombre de personnes touchées par la grippe est effarant ; la majorité s'oriente vers la médecine traditionnelle devant la cherté de l'ordonnance surtout pour les non-assurés. Cette pandémie, selon les médecins, est une maladie se propageant rapidement lors des épidémies saisonnières qui ont des répercussions économiques considérables en termes d'hospitalisation et de dépenses.