Photo : M. Hacène Par Samir Azzoug La communauté internationale continue à présenter ses félicitations et apporter son cautionnement au bon déroulement des élections législatives en Algérie. Par la voix de la secrétaire d'Etat, Mme Hillary Clinton, les Etats-Unis d'Amérique félicitent le peuple algérien pour les élections législatives tout en souhaitant le renforcement des relations entre les deux pays. «Je tiens à féliciter le peuple algérien pour les élections de cette semaine», déclare-t-elle en ajoutant que «le gouvernement algérien a invité les organisations internationales et non gouvernementales à envoyer des missions d'observation pour des élections qui ont permis au peuple algérien d'avoir l'opportunité d'exprimer sa volonté». La chef de la diplomatie américaine s'est réjouie également du nombre important de femmes élues à l'APN. «Ces élections et le nombre élevé de femmes élues, sont une étape bienvenue dans le progrès de l'Algérie vers la réforme démocratique», a-t-elle souligné. Et d'ajouter : «Les Etats-Unis se réjouissent de travailler ensemble avec l'Assemblée populaire nationale nouvellement élue et de continuer à renforcer nos liens avec le gouvernement et le peuple algériens». L'Union européenne, dans un communiqué cosigné par la chef de sa diplomatie, Catherine Ashton, et le commissaire en charge de la Politique de voisinage, Stefen Füle, salue le déroulement «pacifique et ordonné» des législatives et voit ces élections comme «un pas en avant dans le processus de réformes (…) en Algérie, et qui devrait déboucher sur une révision de la Constitution en fin d'année, afin de consolider la démocratie et l'Etat de droit». Mikhail Margelov, l'envoyé spécial du président Russe pour l'Afrique, soutient que ces élections ont fait éviter à l'Algérie «le choc du printemps arabe». Il livre ainsi son constat : «Les prévisions selon lesquelles l'Algérie n'échapperait pas aux répercussions du printemps arabe ont été battues en brèche» et l'extrémisme islamiste «ne jouissait d'aucun soutien de la part des Algériens». De son coté, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, tout en félicitant le peuple algérien pour ces élections et la grande représentation féminine dans le nouveau Parlement, et après avoir salué le gouvernement pour avoir permis aux observateurs de l'UE de contrôler le déroulement du vote, espère «que ce progrès mènera à de nouvelles réformes dans les débats à venir sur le changement constitutionnel, et dans la course aux élections locales cette année ainsi que pour les élections présidentielles prévues en 2014».Pour le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, le bon déroulement des élections et la présence d'observateurs internationaux «ont confirmé l'engagement d'Alger de promouvoir la transparence et l'ouverture». Le ministère français des Affaires étrangères, par la voix de son porte-parole, Bernard Valero, constate qu'une «nouvelle législature s'ouvre en Algérie» et souhaite que celle-ci «soit l'occasion de développer plus encore nos relations bilatérales et de coopération dans tous les domaines». De son coté, le président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Mohamed Abdelaziz, adresse ses «sincères félicitations au président Bouteflika et au peuple algérien frère pour la réussite de cette échéance nationale». «L'Algérie relève le défi, encore une fois, et donne au monde entier un exemple parfait dans la pratique démocratique en organisant des élections législatives pluralistes dont tout le monde reconnaît la transparence et la responsabilité», lit-on dans le message du président sahraoui, cité par l'agence de presse sahraouie (SPS). Ainsi, la communauté internationale légitime la nouvelle Assemblée populaire en se réjouissant du bon déroulement d'un scrutin, validé par les observateurs internationaux. Sans aller dans l'analyse des résultats, ni prêter oreille aux voix qui crient à la manipulation, cette communauté officielle internationale juge la nouvelle APN, renforcée de près d'un tiers de femmes, «solvable» pour un meilleur avenir démocratique dans un contexte de coopération annoncé «plus important».