Le Stade du 5-Juillet est un stade mythique. Beaucoup de grandes équipes se sont déplacées dans cette arène considérée comme un des monuments du football africain. Le stade du 5-Juillet, surnommé «le Chaudron», est un stade sportif algérien situé sur les hauteurs d'Alger, inauguré le samedi 17 juin 1972. Il fait partie du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf et abrite notamment les finales de la coupe d'Algérie et les rencontres internationales de l'équipe nationale algérienne de football ainsi que les grands rendez-vous d'athlétisme. C'est notamment le stade où se jouent les matchs de football du MC Alger. Doté d'une capacité de 100 000 places, il s'agit du plus grand stade de football algérien. Celui qui évoluera dans cet endroit, sait à quoi il doit s'attendre une fois dans l'antre des Fennecs avant match, beaucoup se sont exprimés sur ce stade : «Le stade du 5-Juillet, c'est une ferveur incomparable, une passion et un stade mythique. Il s'agit d'éléments plus motivants que perturbants. On vit le match comme un grand bonheur et un plaisir. Le public algérien respire le football. On profite pleinement de cet environnement atypique lors des rencontres internationales face à l'Algérie ou les équipes algériennes.» Il y a les stades qui relèvent du mythe, ceux qui n'existent que dans l'imaginaire collectif, le stade du 5-Juillet par exemple… Et puis il y a les stades mythiques, ceux dont la simple évocation fait resurgir des tonnes de souvenirs, de noms, ceux qui appartiennent à l'Histoire du ballon rond. L'enceinte accueille des derbys tels que les rencontres USM Alger-MC Alger ou CRB-NAHD. Son nom reste associé aux premiers titres conquis par l'Algérie : médaille d'or des Jeux méditerranéens de 1975 et Jeux africains de 1978, coupe d'Afrique des clubs avec le Mouloudia d'Alger 1976. Son nom fait surtout revivre les nostalgiques de l'homme des dernières minutes Omar Betrouni. Cet homme, doué techniquement, un exemple de régularité sportive, de disponibilité, d'esprit collectif, a conjugué à merveille l'inspiration et la malice. .La feinte, le crochet court, le sens du but et autant d'armes techniques qui ont fait vibrer les milliers de spectateurs. En 1975, lors des Jeux méditerranéens d'Alger, l'Algérie a arraché la médaille d'or face à la France sur un score de 3 à 2 après prolongation Avec les Lavocat, Shaer et autres Olivier Rouyer, la France a perdu la mémorable finale des Jeux méditerranéens d'Alger en 1975. Une autre médaille d'or est décrochée aux Jeux africains d'Alger de 1978 après avoir battu en finale le Nigeria d'Okala (1-0). Le 18 décembre 1976 dans un stade du 5-Juillet plein à craquer, une page glorieuse du football national venait d'être écrite par la famille mouloudéenne. Le rêve devient, enfin, réalité et le MCA réalisa un retentissant exploit en venant à bout des coriaces Guinéens du Hafia de Petit Sory sur le score de 3 à 0 et 4 tires au but à 1. Le 18 décembre 1976 vers 23 h, le Mouloudia d'Alger devenait Roi d'Afrique en accaparant la 12e édition de la défunte coupe d'Afrique des clubs champions. En 1990, l'Algérie accueille la CAN 1990. Dans le groupe A, elle termine première en battant respectivement le Nigeria (5-1, doublé de Djamel Menad et Rabah Madjer, but de Djamel Amani), la Côte d'Ivoire (3-0, buts de Djamel Menad, Tahar Cherif El Ouazzani et de Chérif Oudjani) et l'Egypte (2-0, buts de Amani et de Moussa Saïb). En demi-finale, elle bat le Sénégal (2-1, buts de Djamel Menad et de Djamel Amani) devant 85 000 personnes au stade du 5-Juillet 1962. En finale, dans le même stade devant 100 000 personnes contre le Nigeria, Chérif Oudjani, marque le but de la victoire et permet à l'Algérie de prendre sa revanche de la finale perdue 10 ans plus tôt contre le même adversaire et surtout de décrocher le titre de champion d'Afrique pour la première fois de son histoire. Djamel Menad est le meilleur buteur de la compétition avec quatre buts. A. L.