Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Attaque terroriste d'envergure avortée contre la police à Ouacif, Tizi Ouzou deux POLICIERS TUéS ET cinq BLESSéS DONT trois CIVILS, un TERRORISTE éLIMINé ET un AUTRE BLESSé
[image] De notre correspondant à Tizi-Ouzou Malik Boumati
La ville de Ouacif, à quelque 35 kilomètres du sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a été le théâtre d'une spectaculaire attaque terroriste qui a ciblé, vendredi soir, les sièges mitoyens de la sûreté de daïra et de la Brigade Mobile de la Police Judiciaire (Bmpj). Aux alentours de 20 heures, des terroristes postés sur une colline qui domine la ville et les structures ciblées, ont commencé à lancer des roquettes à l'aide de heb-heb. Selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires et autres locales, l'un des assaillants s'est approché des sièges de la police pour y déposer une bonbonne de gaz, dans le but de la faire exploser, mais il a été tué par des policiers en faction qui ont fini par comprendre le manège, juste avant le début des tirs. Les policiers atteindront aussi un autre assaillant qui a escaladé un poteau électrique avec l'intention de couper le courant. Il sera grièvement blessé, mais récupéré par ses acolytes.L'accrochage qui a duré plus de deux heures, a fait deux morts parmi les policiers ainsi que cinq blessés dont trois civils qui étaient de passage devant ces structures de sécurité, situées près des habitations. Selon des témoignages, le groupe terroriste était important en nombre (plusieurs dizaines) et s'était scindé en petits groupes dans la mise en œuvre de son attaque. Des sources sécuritaires ont affirmé que deux petits groupes se sont attaqués, à l'arme automatique, à la brigade de gendarmerie et au barrage militaire situé à Takhoukht pour les empêcher de partir en renfort vers les structures ciblées. Cette attaque rappelle d'autres attentats de la même envergure, notamment celles ayant ciblé la brigade de gendarmerie de Yakouren et un cantonnement militaire à Azazga. Si la première a été repoussée par les gendarmes, la seconde a coûté la vie à près d'une vingtaine d'éléments de l'ANP le 15 avril 2011. L'envergure de cette attaque montre également les desseins de ses auteurs qui chercheraient à prendre les armes et les munitions disponibles au niveau des sièges de la police ciblés. La riposte énergique des éléments des forces de sécurité et l'arrivée des renforts de l'ANP et de la gendarmerie ont empêché le groupe assaillant à réussir le coup et l'ont surtout poussé à battre en retraite et prendre la fuite.