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Les pays du champ réitèrent la détermination de «poursuivre le combat contre le terrorisme» Soulignant que la crise malienne «requiert une action résolue et urgente»
Les ministres des Affaires étrangères des pays du champ (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie) ont réitéré lundi, au cours d'une réunion à Niamey, la détermination de leurs pays respectifs à «poursuivre le combat contre le terrorisme et le crime transnational organisé» et souligné la nécessité de la recherche d'une sortie de crise au Mali qui «requiert une action résolue et urgente». Dans leur déclaration finale, les ministres des pays du champ, dont l'Algérie, qui était représentée par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, après examen de l'«état de la menace dans la région et les mesures adoptées pour lutter contre le terrorisme et le crime transnational organisé», lors des réunions de l'Unité de fusion et de liaison (UFL) et du Comité d'Etat-major Opérationnel Conjoint (Cémoc), respectivement en juin dernier à Alger et le 11 juillet à Nouakchott, ont encouragé ces deux mécanismes à «renforcer leurs méthodes d'action et à les adapter à l'état de la menace actuelle». Par ailleurs, les ministres ont rappelé la pertinence des conclusions de la conférence de haut niveau sur le partenariat, la sécurité et le développement tenue à Alger les 7 et 8 septembre 2011 ainsi que l'importance et l'urgence de leur mise en œuvre. Ils ont convenu de tenir la deuxième conférence de haut niveau sur le partenariat dans les domaines de la sécurité et du développement à Niamey à une date qui sera arrêtée d'un commun accord. S'agissant de la situation au Mali, point nodal de cette réunion, les ministres des pays du champ ont réitéré la «solidarité active de leurs pays avec le peuple frère du Mali et ont renouvelé leur engagement à l'accompagner jusqu'à la normalisation totale de la situation».Ils ont en outre souligné dans leur déclaration, que la recherche d'une sortie de crise au Mali «requiert une action résolue et urgente, articulée notamment autour de la préservation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali et l'installation à Bamako d'autorités de la transition, fortes, consensuelles et représentatives en mesure de constituer un partenaire fiable et crédible». Notant avec satisfaction les consultations en cours en vue de la formation d'«un gouvernement d'union nationale», dans ce pays, les ministres ont appelé, également, tous les Maliens à «adhérer à ce processus» et la communauté internationale à «le soutenir». Ils ont aussi lancé un vibrant appel aux Maliens pour qu'ils s'«entendent, se réconcilient et se réunissent autour des idéaux d'unité nationale, de concorde et de paix». Pour ces ministres, la situation au Mali «pose des défis aux pays du champ, en termes de sécurité nationale et de stabilité régionale». Ils ont souligné, dans ce cadre, leur volonté à «contribuer de manière active et solidaire à la recherche des voies et moyens à même de garantir la stabilité et la sécurité du Mali et celles de la sous-région, notamment par une action commune de facilitation du dialogue entre les différents acteurs». Les ministres ont pris acte des résolutions et recommandations adoptées par la Cédéao, l'Union africaine et les Nations unies, au sujet du Mali et ont convenu de tenir la prochaine réunion des pays du champ à Alger à une date qui sera arrêtée d'un commun accord. A. R. /APS