Une nouvelle technique pour dépister les enfants porteurs de la trisomie 21, vient d'être découverte. Jusqu'à présent, la seule façon de détecter les enfants atteints de trisomie 21 dès la grossesse était l'amniocentèse, qui permet d'étudier les chromosomes du bébé. Le problème de cette technique : elle augmente considérablement le risque de perdre le bébé. Ce nouveau test est une alternative à l'amniocentèse, qui augmente le risque de fausse couche. Depuis quelque temps, un nouveau test de dépistage de la trisomie 21 -Par simple prise de sang chez la mère- est disponible en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Ce nouveau test a été développé par une société allemande. Cette nouvelle méthode de dépistage pourrait se substituer à des procédés risqués, comme l'amniocentèse, cette procédure médicale invasive utilisée pour un diagnostic prénatal, par laquelle 20 ml de liquide amniotique sont extraits de la cavité amniotique où se trouve le fœtus. Autre différence de taille, le test peut être réalisé avant la 12e semaine de grossesse alors que l'amniocentèse se pratique à la 16e semaine. Il est basé sur une prouesse technologique : l'invention d'un séquenceur à haut débit capable de reconstituer le chromosome fœtal et de détecter d'éventuelles anomalies. Sa fiabilité est évaluée à près de 99%. Près d'un enfant sur 800, dans le monde, naît avec un chromosome de trop. La trisomie 21 est la première cause de handicap mental. Cette malformation génétique est aussi connue sous le nom de Syndrome de Down. En Algérie, on estime que, chaque année, environ 900 enfants atteints de trisomie naissent, soit deux naissances par jour, selon l'Association nationale pour l'insertion scolaire et professionnelle des trisomiques d'Alger (Anit). Cette association plaide, notamment depuis sa création en 1992, pour l'insertion scolaire et professionnelle des trisomiques.