Attristés par la nouvelle du décès de l'ancien président Chadli Bendjedid, nombre de personnalités nationales, partis et organisations ont salué les qualités du défunt, et sa contribution à la libération et l'édification du pays. «Fortement affligé» par le décès de l'ex-président de la république, Chadli Bendjedid, l'ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche, décrit un «moudjahid humble qui a accepté et tenté de partager avec tous ses concitoyens le fruit de la liberté et de l'indépendance». Pour Bouguerra Soltani, «Chadli Bendjedid a été le président de tous les Algériens», en relevant que le défunt président a «assumé des responsabilités durant des périodes très difficiles». Quant au vice-président du MSP, Abderrazak Mokri, il estime que «c'est le meilleur président algérien depuis l'Indépendance. Et, il n'a été en rien dans la crise qui a endeuillé le pays. Lorsqu'on lui a demandé d'annuler les élections, il a préféré se retirer de la scène politique». Nordine Aït Hamouda, a affirmé qu'«il a été un président honnête et sincère même s'il avait ses faiblesses». Le parti d'Ahmed Ouyahia, le RND, a, dans un communiqué, souligné «la grande tristesse suite à la disparition du frère Chadli, grand militant de la cause nationale et de l'édification du pays». L'ancien ministre, conseiller à la communication, Mahieddine Amimour, a rappelé que le président Chadli a été le seul arabe qui s'est opposé à l'invasion étrangère de l'Irak. Revenant sur les circonstances de son investiture en sa qualité de président de la République, M. Amimour rappelle, en outre, que «les circonstances l'ont mené à être président du pays, sans y être préparé et dans des conditions soudaines. (…) sans aucune hésitation, il fut l'un des meilleurs présidents arabe de cette époque», a-t-il indiqué, en soulignant «son ouverture d'esprit». Il relèvera également, qu'«il a été le garant d'une transition de pouvoir pacifique». Pour l'ex-ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, «Chadli a su rééquilibrer la diplomatie algérienne entre les deux blocs». Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé que le défunt était «un homme d'Etat de premier rang qui s'est sacrifié pour l'indépendance de l'Algérie, en tant que moudjahid et officier dans les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN)».Plusieurs partis et organisations ont salué les qualités du défunt Chadli Bendjedid, décédé samedi à l'âge de 83 ans, et sa contribution à la libération et l'édification du pays. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti FLN, Abdelaziz Belkhadem, a souligné que l'Algérie perd avec la disparition de Chadli Bendjedid, «un de ses fidèles militants et un des moudjahidine de la première heure qui ont contribué à la glorieuse révolution de Novembre et à l'édification de l'Etat algérien indépendant». De son côté, le mouvement Ennahda qui s'est déclaré «profondément attristé», considère que le décès de l'ancien Chef d'Etat «représente la perte d'un symbole national sincère, qui a consenti à son pays et à son peuple tous les efforts et les sacrifices dont il avait besoin». Djelloul Djoudi, en tant que directeur de la communication du Parti des travailleurs (PT), a indiqué que «le président Chadli a assumé seul toutes ses responsabilités durant les événements d'Octobre 1988». Pour Salhi Chawki, «Chadli Bendjedid, c'est celui qui a réussi le démantèlement du secteur public, pour passer à une ouverture économique», ajoutant, que «c'est lui qu'on a affronté pour avoir nos libertés». Le secrétaire général de l'Ugta, M. Abdelmadjid Sidi Saïd, a, dans son message de condoléances, déclaré : «C'est avec une profonde tristesse que la Centrale syndicale a appris le décès du président Chadli Bendjedid et présente ses sincères condoléances à sa famille et à toute la famille révolutionnaire.»