L'Entreprise privée Remelec spécialisée dans l'énergie électrique (micro-centrale de production, installations moyenne et basse tension, énergie photovoltaïque, énergies de secours, câblage électrique) a reçu, hier, la visite d'une délégation composée de représentants des Chambres de commerces et d'industries françaises en déplacement en Algérie pour s'enquérir du climat des affaires dans le pays et se renseigner sur les opportunités de partenariat pouvant être scellées entre les entreprises françaises et algériennes. D'emblée M. Chérif Aberkane P-dg de Remelec a, en quelques mots, présenté son entreprise et surtout les partenaires avec lesquels il travaille, entres autres Schneider Algérie. Un partenariat qui a commencé en 2004 et qui est basé sur une confiance mutuelle comme a témoigné le Directeur général de Schneider Algérie, Christophe Begot, qui a encouragé les entreprises françaises à être sur place pour évaluer d'elles-mêmes les opportunités d'affaires, et de venir avec un business plan d'une année pour commencer et non pas de 10 ans.Le P-dg de Remelec a saisi l'occasion pour annoncer l'achat de deux licences pour répondre à la demande sans cesse croissante de l'Algérie en matière d'énergie électrique, de même que la création d'une école mixte de formation d'ingénieurs en énergies renouvelables. Cet établissement est le fruit d'un partenariat algéro-français et dont l'objectif est de dispenser des formations à la demande des entreprises, dans des spécialités bien spécifiques. Un débat à bâtons rompus a eu lieu dans la salle et les représentants des Chambres de commerce et d'industrie françaises, en séjour en Algérie pour prospecter le marché, ont chacun présenté sa région et les secteurs d'activités les plus en vue à l'exemple de l'agroalimentaire, de l'industrie automobile, de la pharmacie etc. L'ensemble des présents à la réunion ont affirmé la volonté des entreprises françaises à trouver des partenaires, et que leur présence traduit cette volonté. Cependant, un problème de logistique a été soulevé notamment pour ce qui est des fruits par exemple qui ne peuvent pas rester stockés longtemps. «La problématique est dans la logistique pour faire un réel flux entre l'Algérie et la France surtout au niveau du stockage», a souligné l'une des représentantes des Chambres de commerce françaises.M. Mehenni Abdelaziz président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) a expliqué que tous les moyens existent maintenant pour faire de réels partenariats entre l'Algérie et la France dans divers secteurs d'activités et qu'il faut simplement s'y mettre. «Nous avons la volonté de reconstruire cette relation dans le respect et dans un esprit gagnant-gagnant», a-t-il déclaré.La délégation française a eu droit à une visite à travers l'entreprise pour avoir une meilleure idée des investissements mis en place. B. A.