L'hôtel Méridien d'Oran s'apprête à accueillir, le 31 octobre prochain, une exposition autour de l'art équestre intitulée «Fantasia, l'art de la mémoire, la mémoire de l'art» de Leïla Boutammine Ould Ali. Lors de cet événement, l'artiste se propose d'appréhender la fantasia à travers l'art dynamique, genre artistique qui se fonde sur le mouvement permanent comme base de création. D'où le choix de l'hôtel de la frange maritime dont la structure architecturale répond aux exigences très spécifiques -en termes d'espace et de champ- de cet art postmoderne dont le but est d'imprimer «le mouvement et la vie» aux objets exposés. «Véritable pont entre la mémoire de la fantasia et son potentiel artistique, le flot substantiel d'instantanés présentés, réunit exactitude et sensibilité et s'en va pondérer la rêverie du visuel relevé par l'authenticité du pragmatisme véhiculé», explique l'artiste dans un document de présentation en soulignant que l'exposition s'articule autour d'une trentaine de photographies artistiques et des séquences d'animation numérique, soutenue par un environnement sensoriel renvoyant à l'univers de la fantasia. Après cette manifestation inaugurale la veille du 1er Novembre-54, l'exposition est programmée dans d'autres régions du pays. Leïla Boutammine Ould Ali a déjà à son actif quelques expositions à la galerie Mohamed Racim à Alger, aux musées Ahmed Zabana et du Moudjahid d'Oran et à la galerie du siège de la Sonatrach, activité aval. Sur le plan individuel, elle a assuré la mise en valeur artistique des unités et complexes industriels de la zone industrielle d'Arzew et dirigé une étude de l'impact de la tradition sur la création moderne, notamment à travers la fantasia algérienne.