Grâce présidentielle au profit de personnes détenues Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé des mesures de grâce collective au profit de personnes détenues et non détenues condamnées définitivement à l'occasion de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, a indiqué, hier, un communiqué de la présidence de la République. «A l'occasion de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et conformément aux prérogatives qui lui sont conférées en vertu de l'article 77-9 de la Constitution, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé des mesures de grâce collective au profit de personnes détenues et non détenues condamnées définitivement». «Toutefois, ne bénéficient pas de ces mesures les personnes détenues condamnées pour des faits en relation avec ceux mentionnées dans l'ordonnance portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi que les personnes condamnées pour avoir commis ou tenté de commettre certains faits énumérés limitativement, notamment les faits de terrorisme», a souligné le communiqué de la présidence de la République.
La promotion de la langue amazighe tributaire de sa vulgarisation Le secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité (HCA), Youcef Merahi, a indiqué, hier à Tiaret, que la promotion de la langue amazighe en Algérie est fondamentalement tributaire de sa vulgarisation dans tous les établissements scolaires. M. Merahi a indiqué que «tous les ministères doivent accorder une grande attention à la langue amazighe et qu'en généralisant son enseignement dans tous les établissements scolaires et à divers paliers, le ministère de l'Education nationale contribuera à sa promotion et à son développement». Il a également souligné que pour «pérenniser cette langue et dépasser l'aspect oral auquel elle est confinée, il faut imposer son enseignement à l'école algérienne, à l'université et aux instituts spécialisés en langues». M. Merahi a indiqué en outre que le «HCA œuvre à l'enseignement obligatoire de cette langue et non pas facultatif, pour qu'elle ne reste pas concentrée uniquement dans la grande et la petite Kabylie».
Un cas de paludisme autochtone dépisté à Ghardaïa Un cas positif de paludisme autochtone a été dépisté par les praticiens de l'hôpital Tirichine de Ghardaïa, chez un jeune patient résident de la localité d'El Atteuf (Ghardaïa), a indiqué, hier, la direction de la santé de la wilaya. Le jeune impaludé, âgé de 17 ans, n'ayant jamais séjourné à l'étranger, a été admis au sein de l'hôpital de Ghardaïa suite à une auscultation due à une forte fièvre et suit actuellement un traitement thérapeutique approprié. Ce cas a été rapidement diagnostiqué suite à la mise en place par les responsables de la santé d'un dispositif de vigilance contre l'apparition des symptômes de cette maladie tropicale dans la région Ghardaïa. Une enquête épidémiologique a été diligentée, hier, pour déterminer avec exactitude la classification de ce cas de paludisme et l'origine de cette infection. L'ensemble des praticiens ont été instruits de rester vigilants devant les cas de forte fièvre inexpliquée.
Un Centre des ressources entrepreneuriales à l'Université de Guelma Un Centre des ressources entrepreneuriales a été ouvert, hier, à l'Université Souidani-Boudjemaâ de Guelma, dans le cadre de la Filière d'expertise maghrébine de formation en entrepreneuriat et en développement international (Fefedi) au sein de laquelle l'Algérie est représentée par les universités de Guelma et d'Annaba, aux côtés d'institutions de Tunisie, du Maroc, d'Italie et de Grèce. L'objectif du centre est de «renforcer les rapports entre l'université et les acteurs économiques par, notamment, l'ouverture d'un master en entrepreneuriat, et le développement de l'offre de formations en adéquation avec les besoins des entreprises économiques. Il s'agit également de développer les échanges commerciaux et les échanges non commerciaux à l'instar de la création de clubs et de réseaux d'affaires entre l'université et les entreprises économiques», a ajouté cet universitaire. Le centre fournira aussi des informations sur les opportunités d'emplois offertes aux diplômés universitaires, avec la collaboration du Centre universitaire d'information sur l'emploi, ouvert l'année dernière au sein de cette université.
La Hongrie autorise la construction d'un gazoduc transportant du gaz russe à l'UE Le géant public gazier russe Gazprom a annoncé, hier, avoir reçu l'accord définitif de la Hongrie pour la construction sur son sol du gazoduc South Stream, destiné à livrer du gaz russe à l'Union européenne via la mer Noire. L'accord définitif d'investissement pour ce tronçon de 229 kilomètres a été signé dans le cadre d'une visite, dans le pays, d'Alexandre Medvedev, vice-président du groupe public russe. La Hongrie devient ainsi le deuxième pays à donner son ultime feu vert au projet, deux jours après la Serbie. En janvier, Gazprom avait annoncé que les travaux, qui devaient débuter en 2013, allaient être avancés pour débuter en décembre 2012, comme l'avait réclamé Vladimir Poutine, alors Premier ministre, fin 2011. Le gazoduc, d'une longueur de 3 600 km, doit alimenter l'Europe occidentale, notamment la Grèce et l'Italie, via la mer Noire et les Balkans. Il doit permettre à la Russie de contourner l'Ukraine, principal pays de transit actuellement, avec lequel des conflits tarifaires avec Moscou ont entraîné des interruptions temporaires de livraison vers les pays de l'UE.