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Redresseurs de... coups tordus
Publié dans La Tribune le 04 - 11 - 2012

Le bon électeur devra obligatoirement être un as de l'exercice mnémotechnique. L'acte de voter étant un devoir civique, le citoyen qui glissera son bulletin dans l'urne devra donc le faire en conscience et connaissance. 52 partis sont déjà annoncés pour les élections du 29 novembre et, à en croire les gazetiers locaux, ça ne se dispute pas au portillon. Ni au perron des mairies qui, il n'y a pas longtemps, étaient le rêve de bien des notabilités qui se voyaient assurer leur ministère en respectables édiles ceints de l'écharpe aux couleurs nationales.
Non, les localiers ne sont pas des oiseaux de mauvais augure. À moins d'un mois d'un double scrutin (assemblées communales et de wilaya) normalement important pour la vie des cités et leurs habitants, rien n'indique que tout est fin prêt pour un vote «en conscience et connaissance». Les ouvriers communaux arrivent à peine à remettre en place les panneaux descellés de mai dernier, dans un alignement souvent approximatif, pour un affichage qui fera encore la joie de garnements qui s'en serviront pour dire leur propre dérision. Déjà qu'aux législatives, certains partis n'avaient même pas fait l'effort de se faire plus ou moins connaître…
Si seulement M. Seddiki, ci-devant président de la Cnsel (Commission nationale de surveillance des élections locales), avait conjuré le mauvais sort en nous disant que tout se passerait bien. Il est le premier à dresser un sombre tableau des préparatifs. Peut-être à juste raison. L'homme a l'expérience, toute récente, d'une commission identique qu'il a présidée il y a six mois, celle des législatives. De lui, on peut au moins dire qu'il parle et agit en connaissance de cause. Pourvu qu'il donne un sens à sa mission et prévienne, cette fois, un tant soit peu les irrégularités répertoriées dans son précédent rapport.
Gageons toutefois que le 29 novembre, hormis la donne inconnue / connue de la participation, le vote aura bel et bien lieu. Même si, en définitive, il n'aura été qu'une formalité politico-administrative en attendant une échéance qui, elle, devra faire mousser ce qui existe de ténors et d'une classe politique trop échaudés pour descendre dans l'arène pour si peu (les locales). Cette échéance, c'est celle d'avril 2014, la seule à travers laquelle il sera loisible de juger du sens des réformes politiques en cours. Dans tous les pays où le président de la République est élu au suffrage universel, ce scrutin entre des élections intermédiaires représente un moment fort de la vie politique et institutionnelle. Ce moment, il est pour dans moins d'un an et demi.
Pendant que les uns, en quête d'une notoriété a-minima vont chercher des voix dans les communes, d'autres annoncent clairement la couleur : le cap, c'est celui de la présidentielle d'avril 2014. Deux partis du pouvoir (et non de pouvoir), sont toutes voiles dehors dans cette perspective. Au FLN et au RND, tiraillés par des luttes internes aiguisées par l'approche de l'échéance, les ailes contestataires jouent franc jeu. Leur but, clairement affirmé, est de barrer la route d'El Mouradia à Belkhadem et Ouyahia. Les «redresseurs» de l'ancien parti unique ont tout essayé, avec une relative liberté d'action, pour évincer le secrétaire général. Au RND, le changement à la tête du gouvernement a donné un coup d'accélérateur au mouvement des mécontents qui refusent l'appellation de «redresseurs», se désignant comme «comité de sauvegarde» du parti. Il leur manquait une tête d'affiche, ils viennent de la trouver en la personne du professeur Yahia Guidoum, ministre sous Zeroual, puis sous Bouteflika (2005-2007) qui l'avait auparavant désigné sénateur dans le quota du tiers présidentiel.
Quel rapport entre ceci et cela ? Si les deux partis ont opté pour les gibets de potence qui en disent clairement sur leurs intentions, il est fort à parier que c'est parce que les deux secrétaires généraux ont perdu le parapluie présidentiel qui les protégeait des tempêtes internes, Ouyahia bien avant Belkhadem. Encore que les rapports de ce dernier avec le président n'ont jamais vraiment été au beau fixe. Son sort, en fait, semble avoir été scellé par sa philippique du 2 juin dernier, juste après les législatives, et où tout un chacun pouvait deviner qui était réellement visé par les blocages et «le pouvoir de l'argent» qu'il y dénonçait.
Une question, à présent : la prochaine élection présidentielle sera-t-elle ouverte ou fermée ? Si Belkhadem et Ouyahia, avec chacun son matelas de popularité réel ou supposé, souhaitent solliciter en candidats indépendants les suffrages de leurs concitoyens, en seront-ils empêchés ?
A. S.


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