Les Algériens ont encore un rendez-vous avec les urnes dans une brève échéance. Le 29 novembre auront lieu les élections locales pour les APC et APW. Près d'une cinquantaine de formations politiques seront sur la liste de départ. A l'arrivée peu de partis politiques engagés dans la course occuperont le podium en raison des dispositions de la loi organique du 12 janvier 2012 relative au régime électoral et dont l'un des article stipule que les listes qui n'ont pas obtenu au moins 7 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges (article 66). Il est à rappeler que les sièges à pourvoir sont répartis entre les listes proportionnellement au nombre de suffrages obtenus par chacune d'elles avec application de la règle du plus fort reste. Autant dire que les « petits » partis nés dans le sillage des réformes politiques initiées par le président de la République feront un petit tour et ils retourneront à leur hibernation, jusqu'aux prochaines consultations populaires. Les autres, les « grands », s'activent d'ores et déjà à tracer leurs plans de bataille avec une feuille de route qui les mènera au jour des élections locales. Le plus gros écueil, un « os » auquel toutes les formations politiques seront confrontées est l'élaboration des listes des candidats en particulier les têtes de listes qui seront « chères » au sens propre et figuré du terme. Est-ce pour faire taire certaines voix qui se sont élevés pour dénoncer la collusion entre la politique et l'argent que le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a pris soin de promettre, dans une de ses dernières sorties devant des jeunes du parti, que sa formation œuvre à associer tous ses militants à l'élaboration des listes des candidats aux prochaines élections des assemblées populaires communales et de wilayas. « Des commissions de candidature seront créées au niveau des kasmas et des mouhafadhas du parti », a-t-il indiqué. Les candidats doivent remplir un ensemble de critères, dont le militantisme, l'intégrité et la bonne gestion des affaires publiques, a-t-il dit à ce propos, annonçant, dans le cadre des préparatifs pour les élections locales, qu'il sera procédé, juste après les rencontres de formation et l'université d'été, à la détermination, avec le bureau politique et les membres du comité central, des normes et des critères d'élaboration et de réception des listes de candidature et de sélection des candidats. Pour autant, le secrétaire général du FLN ne sera pas confronté à ce seul « os ». Les « redresseurs » du FLN entendent, eux aussi, participer avec leurs listes à ces joutes électorales. Il est fort « probable » que des listes sous la bannière des « redresseurs », disputeront les places à leurs pairs du FLN « originel ». Le RND, du Premier ministre Ahmed Ouyahia n'est pas mieux loti. C'est la même situation qui règne dans les deux partenaires de l'Alliance présidentielle. Le « cyclone» qui s'est abattu sur le RND n'est pas près de se calmer. Le score acquis lors des élections législatives de mai dernier, éloigné des attentes des militants sera un terreau pour les dissidents du parti qui œuvrent à obtenir la tête du secrétaire général Ahmed Ouyahia. C'est un RND en rangs dispersés qui se présentera aux prochaines locales. Dans ce cas de figure, le score qu'obtiendra le RND sera encore plus faible que celui des législatives et la « victime » de cette performance sera sans nul doute Ahmed Ouyahia auquel sera comptabilisé ce passif. Avec la suite que l'on peut deviner aisément. L'autre groupement, l'Alliance de l'Algérie Verte (AVV) n'arrive pas, elle, à se remettre de ses illusions. Le printemps arabe s'est arrêté aux frontières de l'Algérie. La stratégie, mise en place par les « politiques » de l'AVV pour cueillir les « fruits » découlant du processus entamé en Tunisie s'est avérée fausse. Les résultats obtenus par le trio lors des élections législatives ont ébranlé les dirigeants de l'AVV dans leurs certitudes et des fissures commencent à apparaître dans la maison construite sans fondations par Bouguerra Soltani, Hamlaoui Akkouchi et Fateh Rebiai. Une autre déroute lors des locales, n'est qu'une vue de l'esprit, tant il est vrai qu'un accointement de Soltani, locomotive de l'AVV, avec le pouvoir a laissé des traces indélébiles. Le conglomérat se cherche « une voie » pour se lancer dans la course des élections locales. Autre parti à faire les frais d'un dissidence : le FNA de Moussa Touati à qui le ministère de l'Intérieur a invalidé le congrès tenu à Tipaza. Là aussi, la situation est loin d'être claire. Deux ailes se disputent les rênes du parti en attendant l'arrêt du conseil d'Etat auquel s'est adressé le président du parti en poste Moussa Touati. Le FFS de Aït Ahmed qui a purgé ses rangs des « éléments perturbateurs », s'inscrit dans la participation aux locales du 29 novembre. Des réunions et autres conférences sont tenues, un peu partout, à travers le pays. Présidés par le secrétaire national, Ali Laskri, ces regroupements des militants et sympathisants du FFS s'inscrivent en droite ligne des préparatifs pour ces joutes électorales. Au Parti des travailleurs, les velléités de quelques membres du parti de s'affranchir de la tutelle de Louisa Hanoune n'ont pas trouvé un appui solide. La secrétaire général du parti est plus que jamais « maître » du parti qui prépare pour ainsi dire dans la sérénité et stabilité le scrutin du 29 novembre. Il ne faut pas oublier dans ce registre le dernier-né des partis agréés. Le parti Tajamoû Amel el Djazaïr (TAJ Rassemblement de l'espoir de l'Algérie) dont la réunion préparatoire au congrès constitutif s'est tenue samedi à Alger. On dit de lui qu'il est né « grand » à l'instar de RND qui lui, est né avec des moustaches. C'est le miracle de la scène politique algérienne. "TAJ participera bien évidemment aux élections localement. Mais cette question sera débattue par la direction nationale", a déclaré à la presse, M. Ghoul en marge de la conférence nationale préparatoire du congrès constitutif. Entre la tenue du congrès, la mise en place des structures du parti à tous les niveaux, il se passera un certain temps. Ce temps qui manque risque de jouer un mauvais tour lors de ces consultations électorales. Toutefois, comme le miracle existe, on ne sera pas surpris que le TAJ « trône » dans des centaines de communes. Le RND l'a bien fait avant lui. Il reste aussi à dire que les élections locales signeront l'arrêt de mort d'une trentaine de partis récemment agréés. Le verdict des urnes sera on ne peut plus sans appel. Les Algériens ont encore un rendez-vous avec les urnes dans une brève échéance. Le 29 novembre auront lieu les élections locales pour les APC et APW. Près d'une cinquantaine de formations politiques seront sur la liste de départ. A l'arrivée peu de partis politiques engagés dans la course occuperont le podium en raison des dispositions de la loi organique du 12 janvier 2012 relative au régime électoral et dont l'un des article stipule que les listes qui n'ont pas obtenu au moins 7 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges (article 66). Il est à rappeler que les sièges à pourvoir sont répartis entre les listes proportionnellement au nombre de suffrages obtenus par chacune d'elles avec application de la règle du plus fort reste. Autant dire que les « petits » partis nés dans le sillage des réformes politiques initiées par le président de la République feront un petit tour et ils retourneront à leur hibernation, jusqu'aux prochaines consultations populaires. Les autres, les « grands », s'activent d'ores et déjà à tracer leurs plans de bataille avec une feuille de route qui les mènera au jour des élections locales. Le plus gros écueil, un « os » auquel toutes les formations politiques seront confrontées est l'élaboration des listes des candidats en particulier les têtes de listes qui seront « chères » au sens propre et figuré du terme. Est-ce pour faire taire certaines voix qui se sont élevés pour dénoncer la collusion entre la politique et l'argent que le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a pris soin de promettre, dans une de ses dernières sorties devant des jeunes du parti, que sa formation œuvre à associer tous ses militants à l'élaboration des listes des candidats aux prochaines élections des assemblées populaires communales et de wilayas. « Des commissions de candidature seront créées au niveau des kasmas et des mouhafadhas du parti », a-t-il indiqué. Les candidats doivent remplir un ensemble de critères, dont le militantisme, l'intégrité et la bonne gestion des affaires publiques, a-t-il dit à ce propos, annonçant, dans le cadre des préparatifs pour les élections locales, qu'il sera procédé, juste après les rencontres de formation et l'université d'été, à la détermination, avec le bureau politique et les membres du comité central, des normes et des critères d'élaboration et de réception des listes de candidature et de sélection des candidats. Pour autant, le secrétaire général du FLN ne sera pas confronté à ce seul « os ». Les « redresseurs » du FLN entendent, eux aussi, participer avec leurs listes à ces joutes électorales. Il est fort « probable » que des listes sous la bannière des « redresseurs », disputeront les places à leurs pairs du FLN « originel ». Le RND, du Premier ministre Ahmed Ouyahia n'est pas mieux loti. C'est la même situation qui règne dans les deux partenaires de l'Alliance présidentielle. Le « cyclone» qui s'est abattu sur le RND n'est pas près de se calmer. Le score acquis lors des élections législatives de mai dernier, éloigné des attentes des militants sera un terreau pour les dissidents du parti qui œuvrent à obtenir la tête du secrétaire général Ahmed Ouyahia. C'est un RND en rangs dispersés qui se présentera aux prochaines locales. Dans ce cas de figure, le score qu'obtiendra le RND sera encore plus faible que celui des législatives et la « victime » de cette performance sera sans nul doute Ahmed Ouyahia auquel sera comptabilisé ce passif. Avec la suite que l'on peut deviner aisément. L'autre groupement, l'Alliance de l'Algérie Verte (AVV) n'arrive pas, elle, à se remettre de ses illusions. Le printemps arabe s'est arrêté aux frontières de l'Algérie. La stratégie, mise en place par les « politiques » de l'AVV pour cueillir les « fruits » découlant du processus entamé en Tunisie s'est avérée fausse. Les résultats obtenus par le trio lors des élections législatives ont ébranlé les dirigeants de l'AVV dans leurs certitudes et des fissures commencent à apparaître dans la maison construite sans fondations par Bouguerra Soltani, Hamlaoui Akkouchi et Fateh Rebiai. Une autre déroute lors des locales, n'est qu'une vue de l'esprit, tant il est vrai qu'un accointement de Soltani, locomotive de l'AVV, avec le pouvoir a laissé des traces indélébiles. Le conglomérat se cherche « une voie » pour se lancer dans la course des élections locales. Autre parti à faire les frais d'un dissidence : le FNA de Moussa Touati à qui le ministère de l'Intérieur a invalidé le congrès tenu à Tipaza. Là aussi, la situation est loin d'être claire. Deux ailes se disputent les rênes du parti en attendant l'arrêt du conseil d'Etat auquel s'est adressé le président du parti en poste Moussa Touati. Le FFS de Aït Ahmed qui a purgé ses rangs des « éléments perturbateurs », s'inscrit dans la participation aux locales du 29 novembre. Des réunions et autres conférences sont tenues, un peu partout, à travers le pays. Présidés par le secrétaire national, Ali Laskri, ces regroupements des militants et sympathisants du FFS s'inscrivent en droite ligne des préparatifs pour ces joutes électorales. Au Parti des travailleurs, les velléités de quelques membres du parti de s'affranchir de la tutelle de Louisa Hanoune n'ont pas trouvé un appui solide. La secrétaire général du parti est plus que jamais « maître » du parti qui prépare pour ainsi dire dans la sérénité et stabilité le scrutin du 29 novembre. Il ne faut pas oublier dans ce registre le dernier-né des partis agréés. Le parti Tajamoû Amel el Djazaïr (TAJ Rassemblement de l'espoir de l'Algérie) dont la réunion préparatoire au congrès constitutif s'est tenue samedi à Alger. On dit de lui qu'il est né « grand » à l'instar de RND qui lui, est né avec des moustaches. C'est le miracle de la scène politique algérienne. "TAJ participera bien évidemment aux élections localement. Mais cette question sera débattue par la direction nationale", a déclaré à la presse, M. Ghoul en marge de la conférence nationale préparatoire du congrès constitutif. Entre la tenue du congrès, la mise en place des structures du parti à tous les niveaux, il se passera un certain temps. Ce temps qui manque risque de jouer un mauvais tour lors de ces consultations électorales. Toutefois, comme le miracle existe, on ne sera pas surpris que le TAJ « trône » dans des centaines de communes. Le RND l'a bien fait avant lui. Il reste aussi à dire que les élections locales signeront l'arrêt de mort d'une trentaine de partis récemment agréés. Le verdict des urnes sera on ne peut plus sans appel.