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La culture hyper intensive objet de désaccord
Choix dans la stratégie nationale de production oléicole
Publié dans La Tribune le 18 - 11 - 2012

Entre les partisans de l'oléiculture en hyper intensif et ceux qui sont contre, la polémique s'est de nouveau installée. Les uns comme les autres défendent leur point de vue avec beaucoup de conviction et d'arguments. C'est là un débat de première importance puisqu'il s'agit avant tout du choix de la stratégie de production à adopter et à pérenniser pour structurer et organiser la production nationale d'huile d'olive.Il faut souligner que dans pratiquement toutes les nouvelles plantations d'oliveraie créées depuis la mise en œuvre, en 2003, du Plan national du développement agricole (Pnda) c'est l'hyper intensif qui domine. Les investisseurs qui ont introduit ce type de culture ont, en fait, cherché à rentabiliser leur verger oléicole. Il s'agissait pour eux de s'assurer d'obtenir des niveaux de récolte appréciables pour, d'une part, raccourcir la période de retour d'investissement et, d'autre part, profiter des cours de l'huile d'olive toujours à la hausse ces dernières années. «Ce qui est tout à fait légitime, commercialement parlant. Mais sesont-ils souciés du devenir de leurs olivaies», s'interrogent les opposants à la pratique de l'hyper intensif dans les nouvelles plantations d'oliveraies.
Pour ces derniers, les oléiculteurs qui ont opté pour l'hyper intensif, c'est-à-dire des plantations où l'on compte entre 400 et 500 pieds d'oliviers par hectare, «visent uniquement à gagner plus d'argent», nous a-t-on indiqué du côté de l'Institut des techniques agricoles et de fertilisation des végétaux (Itafv). Pour le directeur de cet institut, M. Mendil, qui s'est prononcé récemment sur la question, «l'hyper intensif est une technique spéculative, c'est-à-dire on met de l'argent pour produire». «En tant que technicien et représentant d'une institution publique, je ne calcule pas en termes de recettes uniquement, mais aussi en terme de durabilité et de protection de
l'environnement», ajoutera-t-il. De plus, en termes pédologiques, le directeur a tenu à souligner que la nature de nos sols ne permet pas de mener une conduite hyper intensive. «Dans les sols les plus adaptés, et ceux-là sont très rares dans notre pays, la densité maximale ne peut dépasser les 400 plants à l'hectare», renchérira un agronome spécialisé en oléiculture. Certaines études menées sur le terrain ont montré que le choix de la densité des pieds d'oliviers par hectares dépend des conditions du milieu. Toujours selon les études effectuées, il est préconisé de ne pas dépasser la densité de 200 pieds /hectare.
Par ailleurs, comme nous l'ont fait savoir des cadres de l'Itafv, le système de production hyper intensive dans l'oléiculture a montré ses limites dans les pays où il a été déjà appliqué. «L'expérience de l'oléiculture en hyper intensif en Tunisie et au Maroc s'est arrêtée,
alors qu'en Espagne de nombreuses entreprises vendent leur brevets», nous ont fait savoir nos interlocuteurs. Considérant ces données scientifiques, M. Mendil affirmera qu'«au niveau de l'institut publique que je dirige, nous sommes tous pas d'accord sur ce type de conduite (hyper intensif)». L'Algérie «n'était pas obligée» de développer ce système de production à partir du moment où il a montré ses limites dans les pays voisins, arguera le directeur. C'est pourquoi, M. Mendil estime que «nous pouvons développer l'oléiculture avec des modèles propres à l'Algérie». C'est-à-dire une oléiculture conventionnelle accompagnée d'une irrigation d'appoint des plus pratiquées dans l'ensemble des oliveraies, pour que la population puisse tirer profit de son oléiculture de manière durable et sans trop de frais financiers. Et non pas planter pour arracher par la suite à cause d'un mauvais choix de stratégie de production oléicole.
Z. A.


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