Efforts n La superficie oléicole est passée de 165 ha en 1999 à près de 300 000 ha en 2005. La plupart des oliveraies (80%) sont plantées sur des terres accidentées, dans les zones montagneuses, caractérisées par une pluviométrie entre 400 et 900 mm. Selon M. Mendil, le DG de l'institut technique de l'arboriculture fruitière et de la vigne (itaf), la superficie plantée est estimée à 281 000 ha avec un nombre de 30 millions d'oliviers, dont 16 millions en production. Cette superficie est répartie inéquitablement sur le territoire nationale. «Nous avons 163 000 hectares au centre, ce qui représente 58% A l'Est, il y'a 56 000 hectares, un pourcentage de 20 %. A l'Ouest 59 %, c'est à dire 21 % et enfin au Sud avec 3 000 hectares, c'est à dire moins de 1 % de la superficie totale des oliveraies en Algérie», souligne M. Mendil. Selon ce dernier, l'Algérie produit, toujours, en moyenne 35 000 tonnes par année d'huile d'olives et 80 000 tonnes d'olives de table et ce, en attendant l'entrée en production des nouveaux vergers qui occupent 110 000 hectares qui sont réalisés dans le cadre du Pndar (le plan national du développement agricole et rural), a-t-il expliqué M. Mendil, reconnaît cependant que l'Algérie n'a pas encore atteint un niveau d'autosuffisance en matière des huiles végétales. C'est pourquoi «notre pays importe annuellement 35 000 tonnes d'huile d'olive végétales autres que l'huile d'olives pour une consommation d'huile et graisses estimée à 400 000 tonnes par an», dit-il. Afin de réduire le coût de cette facture, l'Etat a mis en place un programme de soutien au développement de l'oléiculture et des industries oléicoles. «Dans une première phase, (2000/2005), le soutien a porté sur la création de pépinières, la création de nouvelles plantations à 200 plants par hectare, la réhabilitation des vieilles plantations par la régénération et la mobilisation des eaux pluviales par la confection de cuvettes et enfin la modernisation des équipements d'extraction d'huile et de confiserie pour les olives de table», explique-t-il. Lors de la deuxième phase, entamée en 2005, la nomenclature de soutien a été enrichie par la mise en place d'un programme de développement de l'oléiculture en intensif au niveau des wilayas de zones steppiques et sahariennes. «Ce programme permet la création de vergers à 400 plants /ha en irrigué.