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Ô ! passé quand tu nous (re)tiens
L'Algérie du sport à la recherche d'une nouvelle dimension
Publié dans La Tribune le 24 - 11 - 2012

Après l'indépendance, l'Algérie devenait petit à petit la capitale du sport africain. En 1975, elle organisait les Jeux méditerranéens, 3 ans après c'était les Jeux africains avec, à la clé, deux sacres pour l'équipe nationale de football. Comme un symbole, la CAN-1990, abritée par l'Algérie, quand les Verts vont remporter leur premier et dernier sacre continental, est le seul et unique titre majeur. Ce fut aussi la dernière fois que l'Algérie accueillait un grand évènement footballistique. Plongée au cœur d'une décennie noire, l'Algérie est coupée dans son élan. Une période qui aura un grand retentissement, avec un énorme retard que ce soit sur le plan politique, sécuritaire et, bien sûr, celui sportif par conséquent. L'Algérie, leader maghrébin sportif dans toutes les disciplines et même côté infrastructures, marque une longue pause après une politique sportive bien étudiée qui avait porté ses fruits tant sur le plan continental qu' international, l'Algérie disposant, alors, d'une élite sportive, réputée et s'imposant comme une véritable force. Ce qui lui vaut bel et bien une reconnaissance internationale qui lui avait permis d'obtenir l'organisation de certains rendez-vous sportifs de grande envergure. Le dernier fut une Coupe d'Afrique des Nations en 1990. C'est la capitale, Alger et la ville d'Annaba qui seront les villes hôtes de la reine des trophées du continent noir qui s'était, finalement, plu sur les terres algérienne pour y rester après un tournoi réussi. Après ? Plus rien, enfin… pas grand-chose pour diverses raisons, l'Algérie, ayant perdu une certaine notoriété et certaines qualités et, plus encore, ce poids indéniable qui lui avaient permis, jadis, d'organiser ces prestigieux évènements. Entre manque d'infrastructures, désordre dans les différentes instances sportives et mauvaise gestion, ont pouvait craindre le pire qui viendra, les objectifs et ambitions ayant changé, le but n'étant plus de montrer que «l'Algérie peut» mais, plutôt, «l'Algérie aimerait sans trop le vouloir». L'Algérie se fait toute petite et se contente de miettes. Une CAN U-17 de football, organisée entre le 22 mars et le 2 avril 2009, à Dar El Beïda, où les protégés d'Othmane Ibrir ont perdu la finale sur le terrain (0/3) contre des Gambiens qui étaient plus forts mais, surtout, plus âgés et, donc, triché sur l'extrait de naissance. C'est le sport féminin qui s'imposera après cette longue période de disette sportive tant au niveau organisationnel que celui concernant purement les consécrations. C'est, par exemple, nos dames volleyeuses qui décrocheront le droit d'évoluer devant les leurs à l'occasion du Championnat d'Afrique de Volleyball en 2009, toujours. C'est, en toute logique, que notre «six» national a terminé brillamment sur la première marche du podium en venant à bout de la Tunisie, en finale. Il faut dire qu'à chaque fois que l'Algérie a organisé un évènement, ses athlètes sortent le grand jeu en réalisant des prouesses sportives sans doute transcendées par la mobilisation et cet apport des supporters algériens qui brandissent le drapeau «blanc, vert et rouge» partout où ils vont. Un soutien sans faille et un engouement populaire pour tout ce qui a une relation avec le sport. Un bon présage pour la petite balle algérienne qui sera à l'honneur en 2014, à l'occasion de la CAN, d'autant et qu'entre temps, l'Algérie du sport retrouvait sa place et regagnait du terrain en organisant deux grosses manifestations à l'exemple des Jeux africains qui revenaient à Alger après la réussite de 1978 , ainsi que les Jeux panarabes, brisant ainsi et une fois pour toutes le boycott de fait qui lui était imposé depuis le début des actes de violence terroristes du début des années 90.Le pays peut-il aspirer à mieux sur le plan sportif et rêver à retrouver son poste de leader africain ? L'Algérie a-t-elle les capacités pour organiser, dans les quelques années à venir, dès l'édition 2019, comme le souhaitait, récemment, le président de la FAF, une CAN africaine séniors, par exemple ? Que faut-il comme moyens ? Qu'est-ce qui manque ? Des questions qui reviennent souvent…

Des promesses à matérialiser
L'organisation d'une CAN de football est un rêve. Pas sûr qu'il puisse se réaliser dans un futur proche si on se réfère à la scandaleuse pelouse sur laquelle s'est déroulée la dernière joute amicale des Verts contre la Bosnie-Herzégovine (perdu 1 but à 0 pour rappel). Il faut dire que si l'Algérie a l'intention de déposer une candidature pour accueillir de nouveau, sur ses terres, la messe de la balle ronde, africaine, il faudra penser à doter le pays d'enceintes modernes avec toutes les commodités nécessaires leur permettant d'être le théâtre d'un match international digne de ce nom. Les stades ne manquent pas vraiment, c'est les pelouses qui posent vraiment problème et empêchent joueurs et responsables de dormir, sachant que la CAN U-17 s'était jouée sur du gazon synthétique (Zéralda et Dar El-Beïda)… ça ne laisse pas sans se poser de questions. Le temple olympique sera fermé, prochainement, pour être «retapé» et devrait bénéficier d'une nouvelle aire de jeu répondant, vraiment, aux normes et devant nous éviter des cauchemars du genre Bosnie. Que dire aussi des lieux d'hébergement qui sont, essentiellement, localisés au niveau de la capitale qui ne bénéficie que d'un seul grand stade, un 5-Juillet, en l'occurrence, vieillissant mal. Comme bouffée d'oxygène, les stades de Baraki, Douéra, Oran et,
également, de Tizi Ouzou seront près dans les trois ou quatre prochaines années, promet le nouveau patron du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), M. Mohamed Tahmi. Ceux de Baraki et Douéra «seront réceptionnés en 2014, si tout se déroule comme prévu», selon le ministre qui a affirmé que l'Algérie bénéficiera de 5 grands stades dans les trois ou quatre années à venir.
Partie intégrante de la «cité olympique» à Tizi Ouzou, son stade de football sera livré, lui aussi, aux alentours du délai avancé. Pour compléter, ce complexe géant qui s'étale sur plus de 54 hectares comporte aussi un autre d'athlétisme de 6 500 places (le plus grand en Algérie), un terrain réplique et un parc auto d'une capacité de 50 000 places. Il sera érigé, également, un hôtel de 120 lits, un centre commercial, une piscine olympique et une salle OMS d'une capacité de 3 000 sièges. Les autorités semblent voir grand après l'échec des différents plans de relance du sport national. Les infrastructures sont le nerf d'un corps sportif, sain. Les Jeux méditerranéens de 1975 et les jeux africains de 1978 ont mis en lumière la superbe équipe de football qui était restée sur la dynamique enclenchée par Draoui et consorts. Deux manifestations sportives d'envergure vont permettre, on le rappelle, à l'Algérie de sortir de l'isolement après la décennie noire : les Jeux panarabes (2004) et les JA de 2007. Les meilleures nations du jeu à 7, africain (handball), seront conviées en Algérie pour la CAN-2014 qui aura lieu dans un peu plus d'un an. On se contentera de ça pour l'instant, en espérant que le meilleur reste à venir. Mais on peut souhaiter que le ton est donné, la volonté politique est là. Pourquoi pas pour une nouvelle relance, sur de nouvelles bases ? A dans 5 ans ?
M. T.


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