Avant le but égalisateur de la sélection botswanaise, inscrit par son milieu de terrain Allen Ndololo sur une frappe fulgurante, à la deuxième période du match, les supporters algériens s'attendaient toujours à une qualification de leur équipe, avec le but unique marqué par Benbahria à la 19e. Ils auraient pu tuer le match à la 37e, toutefois cet espoir n'aura pas trop duré car les joueurs botswanais ont changé de stratégie et de tactique pour mettre une pression supérieure sur les Verts en égalisant et en s'imposant lors de la série des tirs au but (4-2). Dans les vestiaires et dans les tribunes la tristesse de la défaite de la sélection nationale, et de surcroit, son élimination définitive de la Coupe d'Afrique des Nations de 2013, se lisait sur tous les visages. Eu égard à certaines difficultés de préparation avec l'ancien staff technique composé de Zemiti et Soltani, cette équipe n'avait pas les capacités physiques et morales pour opérer ce match qui étaient pourtant assez décisif pour elle pour aller à la CAN au Maroc, a commenté, un supporteur de l'équipe nationale. Il estime que le sport algérien, surtout chez les jeunes, est confronté à des difficultés énormes où les compétences ne sont pas souvent mises en exergue pour la sélection des joueurs. Un autre supporteur rencontré après la défaite consommée des Verts, a simplement jugé que c'est dommage pour la sélection algérienne de perdre un match qu'elle aurait pu gagner pour donner satisfaction aux supporteurs présents au stade Hamadi. A la fin du match, le sélectionneur des moins de 17, Belhadj Hassan, s'est montré très déçu d'une défaite en toute fin de partie après avoir dominé les débats. «C'est une grosse déception. On avait vraiment à cœur d'obtenir la qualification à domicile, mais on a pris un contre fatal en deuxième période. On s'est créé beaucoup d'occasions, mais on n'a pas su les concrétiser et c'est la faute qu'on a commise ce soir. Hélas notre mission va s'arrêter après ce match, après une année et demie de sacrifices», a déclaré Belhadj à l'issue de la rencontre. De son côté, le coach botswanais, Kazer Kobedi, avait du mal à retenir ses larmes à la fin de la rencontre. «Aujourd'hui je suis l'entraîneur le plus heureux du monde. Nous avons arraché une qualification inespérée face à une très bonne équipe algérienne. Maintenant on va préparer la CAN-2013 dans la sérénité», a-t-il déclaré. Pour l'instant, il revient aux responsables sportifs au plus haut niveau de tirer les leçons de cette défaite et d'envisager des mesures correctives à toutes les défaillances qui pèsent actuellement sur l'évolution du sport algérien. Quel gâchis !