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Une nouvelle ère pour le mouvement associatif à Oran ?
Après la dissolution des associations inactives
Publié dans La Tribune le 19 - 12 - 2012

De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali

Il est de notoriété publique que la majorité des associations culturelles, oranaises - comme, d'ailleurs, l'écrasante majorité de toutes les associations, quel que soit leur caractère - a toujours fonctionné sans vision claire ni programme viable, avec la seule ambition de bénéficier des budgets que les pouvoirs publics débloquaient annuellement. Depuis des dizaines d'années, des centaines d'associations n'ont, ainsi, quasiment pas activé sur le terrain, omis de renouveler leurs statuts et, jouissant de la complicité active ou passive des autorités locales, continué de capter des millions de dinars d'aide par le simple fait d'exister sur le papier. Cette «anomalie» tenace, qui a duré depuis les années 1990, a eu pour principal effet - outre le détournement des deniers publics - de discréditer le mouvement associatif aux yeux des Oranais et de décourager les plus volontaires et les plus sincères des citoyens. Jusqu'à ce que certaines associations naissent et prennent sur elles-mêmes de réhabiliter le travail associatif par des activités de proximité et des actions concrètes qui, pour certaines, ont changé le quotidien des habitants de certains quartiers. Et pour beaucoup d'entre elles, ce travail s'est effectué grâce à l'engagement désintéressé des membres et sans aucun apport financier de la part des pouvoirs publics.Avec la promulgation de la nouvelle loi relative aux associations (Loi N°12-06 du 12/1/2012), les pouvoir publics semblent avoir décidé de porter une plus grande attention au tissu associatif et de mieux scruter les dossiers avant d'accorder les aides. D'ailleurs, deux enquêtes menées l'année dernière en vue d'assainir le fichier du mouvement associatif oranais ont abouti à la dissolution de 2 197 associations sur les 3630 associations existantes, essentiellement pour non renouvellement des statuts, de la composante du bureau et non respect des cahiers des charges. Parmi les associations ainsi disqualifiées, 47 formations à caractère culturel (sur un ensemble de 287) agréées une année plus tôt, soit en 2010, et qui s'étaient déjà distinguées par leur inactivité : «Une association, c'est avant tout une question d'investissement personnel, de sacrifices. Après, on peut parler de finances, sinon cela ne servirait à rien. Combien d'associations ont bénéficié de budgets depuis le début des années 1990 et combien ont réussi à durer ?», se demandait, il y a quelque temps, un acteur du mouvement associatif, en s'interrogeant sur la passivité des pouvoirs publics qui continuaient de subventionner des associations qui, manifestement, ne justifiaient d'aucune activité sur le terrain. Heureusement, pour Oran et ses habitants, il existe un certain nombre d'associations qui arrivent à agir sur une partie de la société, à élargir des horizons et ouvrir de nouvelles perspectives. Il faut juste espérer que par-delà son caractère «discrétionnaire» qui accorde une plus grande marge de manœuvre à l'Administration, la nouvelle loi permette aux énergies de s'exprimer et de faire valoir leur droit à une meilleure qualité de vie.


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