Plus de 17 milliards de planètes similaires à la Terre dans la Voie lactée Le télescope Kepler, inauguré par la Nasa en 2009, a rapporté des données qui suggèrent l'existence de 17 milliards de planètes similaires à la Terre dans la Voie lactée. En effet, sur les 100 milliards d'étoiles présentes dans la Voie lactée, 17% d'entre elles posséderaient une planète similaire à la Terre en orbite autour d'elle. Les résultats ont été annoncés cette semaine, au 221e congrès de la Société astronomique américaine, par les équipes de Kepler. La technique utilisée par Kepler est plutôt simple. Le télescope observe attentivement une étoile. Si l'intensité de sa lumière baisse de manière régulière, c'est le signe qu'une planète tourne en orbite autour d'elle. Christopher Burke, un scientifique à l'institut Seti dont les recherches se concentrent sur les traces de vie extraterrestre, a déclaré que 58 planètes trouvées jusque-là pourraient se situer dans la zone habitable de leur étoile hôte. Cela revient à dire que l'eau sur ces planètes aurait une chance d'être présente sous la forme liquide. Les planètes orbitant proche de leur Soleil sont évidement de vrais brasiers, alors que celles orbitant plus loin sont faites de glace. Selon les scientifiques, plus l'on découvre de planètes avec des orbites similaires à la Terre dans leurs zones habitables, plus on aura de chance de découvrir un jour de la vie extraterrestre. Le plastique, une menace sur les océans Le «6e continent», vous connaissez ? C'est une immense masse de plastique qui s'est formée au beau milieu de l'océan Pacifique et qui doit tout aux rejets humains. Six millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans les mers par l'homme. Avec quel impact ? Pour les scientifiques (chimistes, océanographes et ornithologues), les victimes sont d'abord les mammifères - étranglés- et les oiseaux -étouffés. Mais cela va bien plus loin : hormones de synthèse, substances polluantes et microplastiques présents dans nos produits de consommation sont non seulement toxiques pour la chaîne alimentaire, mais modifient les écosystèmes. Dans le documentaire le Plastique : menace sur les océans, diffusé sur la chaîne Arte, les deux réalisateurs suivent Markus Eriksen, océanographe et militant écologiste, qui sillonne le Pacifique Sud pour repérer un des tourbillons océaniques où se concentrent ces déchets. Deux «îles» de résidus non biodégradables ont déjà été découvertes (Pacifique Nord et Atlantique Nord) et 3 autres restent à localiser dans l'hémisphère sud…