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Les opérateurs économiques et l'administration se rejettent la balle
Etat déplorable des zones industrielles de Blida
Publié dans La Tribune le 23 - 01 - 2013

Les industriels et les opérateurs économiques de la wilaya de Blida se plaignent de multiples défaillances en matière d'aménagement et de gestion des différentes zones industrielles de la wilaya, gérées par la société de Gestion (Gestimit), en contrepartie de redevances annuelles. Dégradation des voies de circulation, éclairage public défectueux, déchets entassés à côté des unités de production, coupures dans l'alimentation en eau potable et défaillance dans les réseaux d'assainissement des eaux usées, constituent les principales préoccupations des opérateurs économiques, qui déplorent cette situation «pénalisante». L'état de délabrement avancé des routes «gangrène», en effet, toutes les zones industrielles, difficilement accessibles en cette période hivernale, à cause des nids de poules, devenus des mares d'eau en certains endroits. Les engins en direction ou en provenance de ces espaces éprouvent d'énormes difficultés pour y accéder, d'autant que les voies d'accès sont aussi exploitées par d'autres automobilistes comme raccourcis. «Aujourd'hui, des centaines de véhicules transitent quotidiennement par ces axes routiers étroits, dont la dégradation a atteint un seuil déplorable. Même les travaux de réhabilitation sont souvent menés à la hâte, certaines entreprises mettent directement le goudron et s'en vont !», regrette, à cet égard, le président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi), M. Abdelkader Aggoun. «L'Etat a mis beaucoup d'argent à cet effet, mais l'absence de contrôle et de suivi ont conduit à cette situation préjudiciable», déplore-t-il. La pénétration des eaux de ruissellement à l'intérieur des usines, en raison de l'absence d'un réseau fiable d'assainissement et d'avaloirs, représente, un autre «point noir» dans ces zones industrielles. Il en est de même pour les eaux usées qui se déversent dans la cour des unités de production ou de stockage. «L'aménagement et la gestion des zones industrielles sont catastrophiques. Les entreprises travaillent dans des conditions lamentables et toutes les doléances soulevées n'ont pas été suivies d'effets concrets», affirme, de son côté, M. Abdelkader Ezzerraimi, industriel et membre du Ceimi. Pour les chefs d'entreprise concernés, la responsabilité de cette situation incombe à la société de Gestion des zones industrielles de la Mitidja (Gestimit), accusée de «laxisme et de laisser-aller». «Nous payons des taxes annuelles depuis plusieurs années à la Gestimit, mais cet organisme brille par son absence sur le terrain et se contente de petits travaux qui n'ont rien apporté», souligne le président du Ceimi. «C'est moi-même qui a payé les frais de raccordement de cette zone en gaz de ville et je continue de payer l'éclairage public. Le laxisme de Gestimit est à l'origine de tous les problèmes dans lesquelles se débattent les zones industrielles», affirme, pour sa part, M. Ezzeraimi. Les industriels de la Mitidja avaient cessé de payer les taxes à Gestimit, il y a deux années, mais la justice les a contraints de reprendre leurs cotisations suite à la plainte déposée à leur encontre par cet organisme public, rappelle-t-on, à cet égard. Pour leur part, les responsables de Gestimit affirment que les moyens financiers mis à leur disposition «ne sont pas à même de prendre en charge l'ensemble des préoccupations» soulevées par les industriels de la région. «Les taxes annuelles payées par les opérateurs économiques ne suffisent pas à réaliser des travaux de grande envergure. Leur cotisation est calculée sur la base proportionnelle de 15 dinars/m2 par an et nous récoltons des sommes qui suffisent à peine à couvrir les frais de désherbage et de levée des ordures», explique Mme Boukemia, responsable des affaires juridiques à Gestimit.

Gestimit manque de moyens
«Le montant des taxes récolté en 2012 est d'environ 7 millions de dinars. Et comme Gestimit ne dispose pas de ses propres moyens matériels, nous travaillons en sous-traitance avec d'autres entreprises de la wilaya, ce qui nous revient très cher», ajoute Mme Boukemia, précisant que la réalisation de bitumage, d'éclairage public ou de réseaux d'assainissement nécessite de «gros moyens». La même responsable estime que l'Etat devrait allouer un «budget propre à Gestimit» à la mesure des «grandes défaillances» caractérisant les zones industrielles de Blida. «Gestimit se contente actuellement de jouer le rôle d'intermédiaire entre les industriels et les autorités, car ses moyens sont très limités. Nous avons besoin de budgets substantiels pour mener convenablement notre mission», insiste-t-elle, estimant que les accusations des industriels sont «légitimes, mais (leurs demandes sont) impossibles à satisfaire dans les conditions actuelles».

Les industriels pour une gestion autonome
Face à la situation «lamentable» qui prévaut dans les zones industrielles et l'incapacité de Gestimit à prendre en charge leurs préoccupations, les membres de Ceimi appellent à l'adoption d'un mode de gestion autonome de ces espaces. Ils appellent à la création de sociétés spécialisées au sein de ces zones qui seraient gérées par les industriels, eux-mêmes, afin de permettre aux entreprises d'exercer dans un «environnement sain et conforme aux standards internationaux». «La gestion d'une zone industrielle ne devrait pas se faire par décret et de façon unique dans toutes les wilayas. Nous voulons créer des sociétés autonomes de gestion pour mener tous les travaux d'aménagement, de gardiennage, d'éclairage, de bitumage, etc. C'est la seule solution fiable et à même d'apporter l'amélioration escomptée», souligne M. Aggoun, citant l'exemple de la zone pilote Atlas où «les résultats d'une gestion autonome sont perceptibles». «Nous souhaitons que les hauts responsables du secteur de l'industrie et des PME prennent en considération cette proposition», conclut M. Aggoun. Les différentes zones industrielles de la wilaya de Blida comptent 800 entreprises exerçant dans divers créneaux de production, essentiellement dans l'agroalimentaire, la transformation du plastic, les produits cosmétiques, etc.

APS


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