La nécessité d'établir des passerelles entre l'université et la société a été préconisée, hier, lors d'une rencontre ayant regroupé les membres de l'Assemblée populaire de wilaya d'Oran et des responsables de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf. La contribution que pourrait apporter la communauté scientifique au développement local et national a été mise en exergue par la rectrice, les doyens et vice-recteurs de l'Usto. Dans ce contexte, le vice-recteur chargé de la planification de l'Usto, Nasreddine Berrached, a estimé nécessaire l'établissement d'un partenariat entre l'université et la société pour mettre en route des projets touchant la région. «L'Usto compte aujourd'hui 850 enseignants, 170 000 étudiants et 2 500 cadres entre ingénieurs, masters, docteurs qui sortent chaque année de l'université», a indiqué M. Berrached, soutenant qu'il «est nécessaire de tirer profit de ces potentialités locales». Il a plaidé pour une démarche pragmatique pour la finalisation de projets dans le cadre du partenariat avec l'APW. Pour sa part, la rectrice de l'Usto, Mme Aïcha Derdour, a mis en exergue l'importance d'une telle initiative pour prendre en charge les besoins sociaux et économiques locaux et nationaux, avant de proposer la mise en place d'un incubateur à même de répondre aux besoins des industriels. Elle a rappelé, par ailleurs, que son établissement dispose d'une trentaine de laboratoires de recherche et d'une cinquantaine d'offres de formation. D'autres propositions ont été faites par les élus locaux afin de lancer des concours d'idées novatrices, notamment dans le domaine de l'architecture, des systèmes d'informations géographiques(SIG), de la mécanique, de l'électronique et de la métallurgie, entre autres. Auparavant, le président de l'APW d'Oran, Abdelhak Kazi Tani, a évoqué la nécessité de renforcer le partenariat entre l'université et la société pour la finalisation de projets de recherche et le transfert de savoir-faire.