Photo : Sahel De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani
Deux (02) sacs en plastique soigneusement emballés et contenant 47 kilos de kif traité, ont été découverts il y a trois jours près des côtes de la localité de Chétaibi (une soixantaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de wilaya d'Annaba). Les sacs en question avaient été découverts par un bateau de pêche qui rentrait au port de la localité. Les marins avaient remarqué ces sacs flottants et avaient immédiatement prévenu les Services de sécurité. La Gendarmerie nationale territorialement compétente avait dépêché sur les lieux ses éléments pour récupérer les «colis», découvrant ainsi que ceux-ci contenaient des plaquettes de kif traité emballées, d'un poids total de 47 kg. Selon certaines informations, ils proviendraient d'un bateau qui devait livrer «la marchandise» à des dealers de la région qui devaient la récupérer, mais la mer, démontée ces derniers jours, avait fait dériver les sacs qui n'ont pas atteint leur destination. D'autres avancent que le bateau en question se serait débarrassé de cette marchandise encombrante à l'approche des garde-côtes de la façade maritime Est, qui effectuent des patrouilles dans la région et contrôlent tous les navires de passage dans les eaux territoriales nationales. Toujours est-il que ce n'est pas la première fois que pareille découverte est faite dans cette vaste région, qui s'étale sur deux wilayas (El Tarf et Annaba), par les éléments des Services de sécurité, particulièrement la Gendarmerie nationale omniprésente. En effet au début du mois de février passé, ce sont 35 kg de kif traité qui avaient été découverts dans des sacs en plastique échoués sur la plage d'El Aouinet à El Kala (W. d'El Tarf). Là aussi, une mer agitée et de fortes pluies avaient probablement amené le bateau qui transportait la marchandise à se débarrasser de ces colis encombrants et dangereux avant d'aller s'abriter au port d'El Kala. Le trafic de drogue par voie maritime prend de l'ampleur dans la région, du fait que les brigades des stupéfiants de la Gendarmerie nationale ou de la police ont resserré leur étau sur les trafiquants, en multipliant les barrages de contrôles et en renforçant les effectifs affectés à cette mission, ce qui aurait amené ces marchands de la mort à essayer la voie maritime. Mais là aussi, les garde-côtes sont à l'affût.