C'est aujourd'hui que se tiendront les élections du Comité olympique algérien (COA) pour désigner le président de l'instance ainsi que les membres du Comité exécutif (CE) pour le prochain mandant 2013– 2016. Deux candidats sont en lice, à savoir le Docteur Mohamed Bouabdallah et Mustapha Berraf, alors que le président sortant, le Professeur Rachid Hanifi, avait décidé de ne pas briguer un autre mandat. Ainsi, Berraf était le premier à annoncer sa candidature. Il avait déjà géré le COA par le passée, durant les périodes 1996-1998, 2001-2004 et 2005-2009. Celui-ci compte sur le «capital expérience» qu'il a acquis au fil des années. Etant, dès le départ, un farouche opposant à Hanifi, celui-ci n'a pas cessé d'affirmer que les choses, en ce qui est du mandat qui vient de s'achever, ont mal débuté au vu de la manière avec laquelle les responsables de l'instance olympique ainsi que de la majorité des présidents de fédérations ont été, d'une certaine manière, «imposés» par le ministère de la jeunesse et des Sports (MJS) qui avait, peut de temps auparavant, promulgué le décret 405 – 05 limitant le nombre de mandats des élus du mouvement sportif à un seul. Un décret amendé par la suite. Le Dr Bouabdallah, quant à lui, vient d'être élu à la tête de la Fédération algérienne de tennis (FAT). Ce dernier, avance le principe du changement et compte surtout sur ses «collègues», nouvellement élus également, qui seront beaucoup plus enclins à voter pour l'un d'entre eux : les élus de ce mandat. En tous cas, il est clair que la «compétition» entre les deux hommes est assez serrée. En ce qui est des membres du Comité exécutif, la majorité des candidats font partie des nouveaux élus des fédérations. Hormis le cas de Hacen Chikh, membre de l'ancien CE. La candidature de celui-ci ne fait pas l'unanimité et certains, parmi les nouveaux élus, s'attendent à ce que la Commission de suivi du processus de renouvellement des instances sportives invalide sa candidature. Pour rappel, lors de l'AG ordinaire du COA, qui a eu lieu, le 14 février dernier, les membres de l'assemblée générale avaient rejeté les bilans, moral et financier, présentés par Hanifi. Pour plus d'un, le rejet équivalait à un désaveu vis-à-vis de tous les membres du Comité exécutif. A noter que seul Hacen Chikh s'est présenté pour les élections du COA. Les autres membres du CE sortant se sont tous vu fermer les portes de ces nouvelles élections, que ça soit pour le COA ou leurs fédérations respectives. D'ailleurs, certains d'entre eux, sachant le sort qui leur est réservé, avaient même pris la décision, de leur propre chef, de ne pas se présenter. En tout état de cause, tous les acteurs du mouvement sportif national attendent avec impatience le déroulement de ces élections, qui vont, espèrent-ils, mettre un terme définitivement à une crise qui n'a que trop durée. Le COA ne fonctionne plus depuis une année nviron quand la majorité des membres du Comité exécutif, à commencer par l'ancien secrétaire général, Hacen Chiikh, avaient décidé de ne plus se réunir avec leur président, Rachid Hanifi. Que ça soit Berraf ou Bouabdallah, il est clair que le futur président du COA n'aura pas la tâche facile. Le chantier est énorme et le sport national a besoin, plus que jamais, de la mobilisation de tout un chacun. A. A